lundi 30 janvier 2023

Journal de bord 14


 Bonjour,
 
 
 
Je n'ai pas écrit de journaux de bord depuis bien longtemps (septembre pour le 13 donc). Il est temps de reprendre, surtout que ce sont de petits articles plutôt intéressants, je trouve.

Soyons bien d'accord, je ne vais pas vous raconter tout ce que j'ai pu faire depuis le mois de septembre. D'ailleurs, il y a l'article sur le bilan de 2022 qui n'est pas trop mal pour ça. Restons donc sur ce début d'année, qui a été assez prolifique en fait. Si tous les mois pouvaient être comme ce janvier 2023, ça m'arrangerait presque. 

En réalité, je ne l'ai pas vu passé, ce mois de janvier. J'ai un boulot de dingue au travail, des formations en veux-tu en voilà, du paramétrage d'appli qui prend un temps fou et, bien entendu, l'aide aux utilisateurs. Étrangement, malgré la fatigue toujours plus présente, je m'éclate comme une folle. Ça faisait longtemps qu'un lancement de logiciel ne m'avait pas hyppé à ce point. Il faut dire que je suis sur tous les fronts dessus et que j'adore ça. 
 



 A côté, il faut trouver le temps d'écrire, de lire, de dessiner aussi un peu. Grace à mon petit calendrier sur Notion, que je remplis presque tous les jours, je sais ce que j'ai pu faire durant le mois.
 
Pour dessiner, ce fut plutôt des croquis fait sur le coin d'une feuille, souvent en formation. La lecture se fait comme toujours, le soir, quoique parfois moins longtemps à cause de la fatigue. D'ailleurs, j'ai commencé il y a peu Deep Word de Cal Newport et je pense que nous en reparlerons d'ici peu (enfin un essai où les exemples me parlent puisque souvent pris dans le monde des nouvelles tech et de l'informatique). Et puis, il y a l'écriture et tout ce qu'il peut tourner autour. 

Il y a eu l'impression de la Kharmesi, bien entendu. Je n'ai toujours pas mis le nez dans le bouquin à cause de mon mari qui est bien lent à le lire. Mais aussi parce que j'étais dans la relecture de Déchéance. Je n'aime pas avoir deux projets de relecture en même temps. Ça viendra pour la Kharmesi dans peu de temps, j'espère (Chéri, s'il te plait, lis plus vite, merci). Ensuite, j'ai publié le Chateau du Cygne, la nouvelle qui s'inspire du Soldat de Plomb dans l'univers des Archives (vous pouvez toujours la lire si ce n'est pas déjà fait, elle est dispo sur le blog), puis je me suis lancée dans l'écriture de la saison 2 du Phénix. Je finis le mois avec l'épisode deux. J'avoue que là, j'aurais souhaité aller plus vite, mais j'ai du mal avec la reprise des parties avec Cat.
Oh, et puis j'ai eu une illumination pour le Projet Lazarus. Faut que je m'occupe de ça (et puis j'aimerais bien écrire un truc avec une maison hantée aussi)(peut-être une nouvelle, pourquoi pas).

Enfin, j'ai bossé un peu mon notion pour 2023. C'est pas encore parfait parfait à mon gout, mais je peux vous dire que j'ai écrit 14 176 mots à l'heure où j'écris ces lignes, soit 81 477 sec (bon par contre, c'est quand même 10 000 mots de mois qu'en décembre...).

Pour finir, un petit extrait ? C'est le début de l'épisode un de la saison deux du Phénix, donc. Il spoile un peu, c'est une saison deux, mais pas trop non plus. Je dois dire que je risque de galérer un peu pour trouver des extraits sans spoils, mais on va essayer.

Cat ouvrit les yeux. L'obscurité l'enveloppait telle un cocon. Dans un coin de son champ de vision, une lumière verdâtre clignotait, suivit par une autre, un peu plus jaune, lui sembla-t-il. Ses oreilles grésillaient. Enfin, non, ce n'était pas ses oreilles. Il lui fallut plusieurs secondes avant de se rendre compte qu'il s'agissait d'une machine à sa droite. Presque autant pour comprendre qu'elle se trouvait dans un lit. Elle se redressa avec difficulté. Son corps protesta. Elle avait l'impression d'être passé sous un rouleau compresseur tant ça tirait partout. C'était peut-être le cas. Elle ne se souvenait pas de ce qui l'avait amené ici. Ni même ce qu'était ici. La seule chose dont elle était sûre, c'était qu'elle ne se trouvait pas dans sa cabine du Phénix. Le matelas n'était pas assez moelleux là-bas.
—Lumière, ordonna-t-elle d'une voix rauque sans trop d'espoir d'être obéit.
Un plafonnier s'éclaira. Cat ferma les yeux, éblouie. Elle grommela. Elle détestait ça. Quand le halo lumineux disparut derrière ses paupières, elle les rouvrit lentement.
—Oh, putain, lâcha-t-elle.
Le mur face à elle était peint en rouge sombre, presque noir. Dessus, un vieux poster d'un groupe de rock populaire quelques quinze ans plus tôt, perdait ses couleurs. Elle ne se souvenait plus du nom, mais se rappelait les avoir écouter durant plusieurs mois à l'époque. Des dessins l'entouraient. Elle les connaissait tous par cœur, ayant passé des heures à les tracer. Sur sa droite, le hublot était obstrué par des rideaux noirs et blancs. Si elle regardait de l'autre côté, elle trouverait une porte, un bureau et des étagères bien remplies et croulant sous des tas de romans.  La seule différence entre sa vieille cabine d'adolescente et celle où elle se trouvait, c'était la machine à côté du lit, qui était relié à elle par plusieurs fin conduit plantés dans sa peau. Ça, ça n'avait jamais été là.

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