Journal de bord 15

 Bonjour,

 

 

 

Me revoici pour un nouveau journal de bord. Celui-ci est peut-être un peu plus compliqué à écrire que d'habitude. Mes problèmes de santé ont pris une nouvelle tournure que je ne souhaite pas vraiment exposé pour l'instant. Il y a de fortes chances que malgré mes efforts et mon planning tout beau pour cette année, je me fasse moins présente. 

Mais pour l'instant, je suis là, alors autant en profiter.

 

Depuis le dernier journal de bord, j'ai surtout travaillé sur la saison deux du Phénix. J'en suis à un peu plus de la moitié du troisième épisode. Je n'aime pas des masses les parties avec Cat. J'ai eu beaucoup de mal à la retrouver, en réalité. J'en ai toujours. J'ai l'impression qu'elle m'échappe, et je ne sais pas pourquoi. Je sens que je vais avoir un gros boulot de réécriture pour ces parties-là. Étrangement, j'ai moins de problème avec Rhys. IL faut dire qu'il se rapproche assez de personnages comme Ciarán ou même Ridley, que je connais par cœur et que j'adore.

Ca me pose quand même un problème, ça. J'enferme mes personnages masculins dans des rôles que je connais bien trop. Il va falloir que j'arrête d'écrire ce genre là et que je tente autre chose plus souvent. Bon, normalement, Edward, dans le projet Lazarus ne devrait pas leur ressembler, c'est déjà ça.

 

Je devais passer à la correction de Déchéance aussi cette semaine, mais disons que je le ferais la semaine prochaine. Malgré la hâte que j'ai de le reprendre, je pense que le moment n'est pas tout à fait le bon. 

 

J'ai récemment repris l'écoute de podcast. Je voulais finir les trois premières saisons de Feu de camps de Taous Merakchi et écouter tranquillement la quatrième. C'est ce que j'ai fait, durant mes trajets à pieds. Forcément, à cause de l'entendre parler, j'ai envie d'écrire un roman avec une maison hantée. J'ai déjà pris plein de notes dans un coin. On verra bien, peut-être plus pour une nouvelle que pour un roman. 

Du coup, ça me donne envie de vous parler un peu de ce que je peux lire/écouter etc... entre deux journaux de bord. Bon, je ne le ferais peut-être pas tout le temps, on va essayer, quoi.

Donc, côté podcast, j'ai donc écouté (et réécouté) : 

Feu de camps, de la saison un à quatre (d'ailleurs, y a un nouvel épisode aujourd'hui). Dans ce podcast NRJ, Taous Merakchi nous conte des histoires paranormales non élucidées. Ca va de la maison hanté, au triangle des Bermudes en passant par des histoires de sorcières et de loup-garou. J'adore la voix de Taous, j'adore l'ambiance sonore et franchement est vraiment cool à écouter. 

Je me suis aussi lancée dans mes 14 ans, de Lucie Mikaélian. Lucie Mikaélian a retrouvé le journal de l'année de ses 14 ans, l'année où elle a perdu sa virginité. J'ai beaucoup aimé pour le côté ultra nostalgique de la chose. Après, moi, perso, à 14 ans, le sexe n'était pas du tout ma préoccupation. Par contre, j'ai beaucoup aimé qu'elle pose son regard d'adulte dessus. Et finalement, ça donne un podcast plutôt féministe, très ouvert et sympa à écouter.

J'ai commencé aussi Tarot Bistro de Fortunae. Comme le nom l'indique, ça parle tarot, mais ça parle aussi féminisme, inclusivité etc... Pas mal de thème  que j'affectionne assez, le tout en partant des cartes du tarot. Il n'y a pas grand chose de mystique dedans, beaucoup plus d'analyse "logique".

Niveau lecture : 

Je me suis régalée en lisant le génial Gideon la neuvième de Tamzin Muir. C'est vraiment un roman que j'ai kiffé lire. Un petit coup de coeur.

Je suis toujours dans Deep Word. Je ne le lis pas vite, mais comme beaucoup d'essai dans ce genre, ça peut être parfois un peu indigeste. Heureusement, je le couple avec le Prophétionnel de Pierre Grimbert, roman fantasy humoristique vraiment amusant.

Et j'ai commencé la Cité Diaphane d'Anouck Faure dont on reparlera peut-être.

Enfin, on va finir avec un petit extrait, non ? J'ai posté celui-ci hier sur twitter et instagram et je l'aime beaucoup. 

Rhys ouvrit les yeux dès qu'il entendit la porte s'ouvrir. Il se releva à peine. La couchette de sa prison n'était pas si inconfortable que ça et il ne comptait surtout pas donner le moindre sujet de satisfaction à Zecke ou à Kazue. Ils étaient les deux seuls à venir le voir depuis qu'il était là. Vu le bruit, c'était elle qui s'approchait d'ailleurs. Zecke ne porterait pas de talons aiguilles. Il tourna la tête.
Kazue portait une robe vert émeraude qui rehaussait son teint et un plateau dans les mains. Il était trop bas pour savoir ce qui se trouvait dessus, mais l'odeur de café ne le trompa pas.
—Tu m'amène le petit-déjeuner au lit, maintenant ? Nous ne sommes pas dimanche pourtant ?
—Je suppose que tu te crois amusant ?
Elle s'accroupit et passa le plateau par la petite ouverture destinée à cet effet.
—Je ne mangerais donc pas au lit, remarqua-t-il. Dommage.