La Kharmesi et les coups de tête

 Bonjour,

 

Cette année 2023 commence un peu sur les chapeaux de roue pour moi. J'ai à peine fini le premier jet de Déchéance, que je me suis mise en tête de revoir la Kharmesi, de corriger Déchéance, et de commencer la saison deux du Phénix. 

Pour tout dire, revoir la Kharmesi n'était pas prévu. J'ai fait ça sur un coup de tête et parce que j'avais du temps avant de passer à 2023 (et que j'avais aussi un peu peur de m'attaquer à Déchéance)(on reparlera probablement de ça)

Les coups de tête, parfois, c'est quand même étrange... 

J'ai donc repris mon fichier, relu, corrigé et puis, j'ai mis en forme. Chapitre, lettrines, mise en forme des dialogue etc... pas mal de chose y sont passée. Et puis, j'ai trouvé mon gabarit, fait il y a un moment, pour une impression sur Lulu. Bon, ça non plus, ce n'était pas prévu. J'ai copié mon texte nouvellement mis en forme, j'ai encore arrangé un peu pour que mes chapitres commencent bien sur la page de droite et puis, hop, j'ai foutu tout ça en pdf. A ce moment-là, je me suis dit que j'étais quand même vachement bien parti pour ne pas continuer.

Je me suis connectée à Lulu, et j'ai pris le brouillon que j'avais déjà fait pour les Errances (et que j'avais bien laissé en plan). J'ai modifié le nom (d'ailleurs, ne faite pas comme moi, puisque le nom des Errances est resté, commencer un nouveau projet), chargé mon pdf, joué avec Canva pour avoir une couverture pas trop moche (et un peu différente de ce que j'avais déjà fait). Je me suis demandé vingt fois si oui ou non je souligné le titre (après réflexion, ça me faisait trop penser à Kaamelot, ce fut donc un non). Enfin, je fus satisfaite. J'aurais pu m'arrêter là. Je l'ai déjà fait pour les Errances (qui de toute façon ne mérite pas d'être imprimé tel qu'il est), j'aurais pu le faire pour la Kharmesi. 

J'ai donc fermé Lulu, conseillée par mon syndrome de l'imposteur. Il est rarement de bon conseil, soyons d'accord. Malheureusement, j'ai tendance à l'écouter. 

Le lendemain, il ne s'est pas manifesté. C'était un signe et tant mieux pour moi. 

 

J'ai commandé la Kharmesi 

 

Commence alors l'attente (et j'aime pas attendre). Et puis, j'ai eu la grande surprise de voir le mail d'expédition jeudi, soit à peine deux jours après. Bon, l'attente n'était pas finie, mais c'était déjà ça. La pression a commencé à bien se faire sentir, surtout quand cherchant un extrait à poster sur twitter, j'ai découvert une faute dans le texte (mais flute les coquilles, hein). Enfin, le livre est arrivé chez ma mère samedi à midi (et elle m'a légèrement fait râler, tout en étant très fière de moi surtout que personne ne savait que j'avais fini par l'imprimer) et enfin chez moi, le soir.

Purée, c'est beau 

La photo ne lui rend pas hommage. Du tout. Il est mille fois plus beau (de mon propre avis, hein)

Il y a un truc étrange quand même à avoir dans les mains un livre avec son nom dessus, qu'on a écrit nous-même. Autant, je suis habitué à lire mes romans en version numérique, et donc à tout faire pour que ce soit agréable à ce niveau. J'ai des couvertures, une mise en page plutôt pas moche etc... Mais ça reste du numérique. Là, ça parait soudain plus réel, je dirais. Parce que je peux le toucher, le sentir, écouter les pages tournées aussi. Et puis, y a mon nom dessus. Que tout le monde peut voir quand on vient à la maison parce qu'il est négligemment posé sur la table basse (enfin, négligemment, on se comprend).

Bon, le seul problème, c'est que pour le moment, j'ai pas trop la main dessus. Mon mari, qui lit très mais alors très lentement, est en train de découvrir le texte (et moi, je me morfond parce que c'est ultra stressant de le voir faire des têtes bizarres à chaque fois)(oui, c'est la première fois qu'il me lit). Du coup, ben, j'ai pas encore eu le temps de me lire en format papier.

Et maintenant ? 

 

Enfin, là, vous allez sûrement me demander ce que je vais faire par la suite ?

Dans l'idée, je n'ai que le texte avec une couverture en format livre. La couverture n'a rien de professionnel (même si ma maman la trouve très jolie), il manque la carte (que je n'ai toujours pas mise au propre, en plus, faudrait que je prenne ma carte de Ferne pour me concentrer juste sur le comté où se déroule l'action) et puis, je suis sûre qu'il y a encore des coquilles (oui, je sais, il en reste toujours). 

Mais, il est vrai que maintenant que je le vois, là, en "vrai", j'ai bien envie de ne pas être la seule. Alors, je me renseigne de plus en plus activement sur le statut d'artiste-auteur (et toutes mes peurs de la paperasse reviennent vitesse grand V rien qu'en écrivant le nom). Le texte est quasi prés à être publié. Il ne lui manque pas grand chose, soyons d'accord. 

 

Peut-être que finalement, 2023 sera l'année où je publierais mon premier roman.