Bonjour,
J'ai un peu délaissé les journaux de bord en septembre. Il est temps de s'y remettre.
J'ai un peu délaissé ces derniers temps Mer des Tempêtes. En fait, je ne l'ai pas délaissé, j'ai surtout où du mal à écrire un chapitre et je sais que je vais avoir tout autant de mal avec les deux suivants. A chaque fois que je dois montrer les faiblesses de Ciarán. Le vrai problème, c'est qu'il a tendance à réagir comme moi. Il met les sentiments le plus souvent de côté et fait comme si de rien n'était. Alors quand il faut les sortir, il bloque, et moi avec. C'est marrant, il n'y a vraiment qu'avec lui que j'ai cet espèce de blocage. Ça passe bien mieux quand je suis du côté d'Adria, ou de tout autre personnage. Je crois vraiment que Ciarán aura été le personnage le plus compliqué à écrire et c'est aussi une des raisons qui font que je l'aime tant. Vraiment, le jour où je mettrais un point final à son histoire (il devrait apparaitre dans un ou deux chapitres de Rédemption encore)(qui se passe un peu avant Vent de Tempêtes), je vais me sentir bien triste.
Heureusement, je pourrais continuer à le faire dans d'autres projets, nouvelles etc...
Des projets comme le petit défi de ce mois d'octobre (vous avez vous l'enchainement presque parfait pour une fois ?). Comme j'en ai parlé dans le bilan de Septembre, c'est donc un défi 100 mots par jour. C'est pas la première fois que je fais ça (par contre, c'est la première où je poste tous les textes sur instagram). Bon, Ciarán n'est pas encore apparu dans les textes consacrés aux Archives. On a déjà pu y voir la fratrie Friborn de Déchéance et Rédemption, Cet Jones, le père de Ciarán, Alara la Kharmesi et bientôt Enric, le frère d'Adria. Mais toujours pas de Ciarán. Ça ne serait tarder.
J'aime beaucoup ce petit défi. Avoir un fils conducteur, enfin, quatre ici, est toujours un gros plus. Surtout, ça me permet de jouer avec le Projet SF et le Projet Lazarus.
Si vous me suivez depuis quelques temps, vous devez savoir que le Projet Lazarus s'est soldé par un échec il y a quelques temps et que j'ai eu du mal à m'en remettre. Pouvoir réécrire dessus, même si ce ne sera finalement que 700 mots, c'est une victoire pour moi. Ca me permet de remettre certaines choses en place et, surtout, de me redonner confiance en mon projet. Lazarus finira bien par voir le jour, autrement que dans ma tête.
Concernant le projet SF, c'est une superbe manière d'appréhender mes personnages autrement que par leurs fiches. J'ai déjà l'habitude d'écrire deux trois scènes avec mes persos pour les mettre en situation (souvent des scènes qui n'ont rien à voir avec l'histoire, juste pour voir comme je peux les "ressentir"). Je trouve ça vraiment sympa à faire.
Finissons maintenant ce petit journal avec, comme toujours un extrait de Mer des Tempêtes (je pose les défis sur Instagram, je les posterai sur le blog quand le défi sera fini, par univers je pense). Nous sommes au chapitre 22 et assistons à un moment de calme sur le Ventnoir. Comme toujours, c'est un extrait de texte non corrigé
"La mer se teintait de rose et de jaune. Il s'installa à la proue pour manger et contempler le paysage. La mer était calme ce matin. Le Ventnoir avançait paresseusement sur les vagues. Sa figure de proue semblait diriger les trois dauphins précédant le navire. Ils bondissaient devant le brick-goélette, surfant les vagues et se sifflant les uns les autres. Ciarán ne se lassait jamais de ce spectacle, même après l'avoir observé des milliers de fois. Il ne s'imaginait pas rester à terre à ne pouvoir contempler que des teintes maronnasses et des animaux sans grâce. Ou à ne voir qu'un horizon bloqué par le relief.Il finit de manger tandis que le soleil prenait doucement place dans le ciel. Il était temps de se mettre au travail.Il rejoignit Risty et Bran à la barre. Les deux hommes riaient à il ne savait trop quelle blague. Ciarán sourit. Il aimait cette ambiance bon enfant. Et il en avait besoin. L'ombre du Roi Liberté ne le lâchait pas. L'affrontement ne tarderait plus. Il le sentait. Il ne voulait pas inquiéter l'équipage plus que nécessaire pourtant. Il ne servait à rien de mettre tout le monde sur les nerfs. C'était contre les hommes de son père qu'ils devraient se battre, pas contre eux-même.—Bien dormi, capitaine ? s'enquit Risty lorsqu'il le remarqua.Le sourire de Bran, face à lui, se fit plus malicieux. Ciarán soupira. Bran avait rendu visite à Lyra une bonne partie de la nuit. Il les avaient entendu parler jusqu'à tard dans la nuit. La réciproque était tout aussi vraie.Et il n'avait pas juste discuter avec Adria.—Trop de bavardages de l'autre côté de la cloison. Mais sinon, oui.Bran s'étouffa de rire. Risty ne tarda pas à suivre. Tout finissait par se savoir sur un navire.'"
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