Bonjour,
Cette semaine, j’ai fait une formation sur la gestion du temps et l’organisation de celui-ci. C’était particulièrement intéressant sur plusieurs points, surtout celui où tu découvres que le problème, c’est pas les outils, non, c’est toi. Enfin, que tu découvres. Il s’avère que je le sais déjà, ça. C’est pas une nouveauté, j’ai lu assez de trucs sur la gestion du temps pour m’en rendre compte.
Le temps et moi, on est pas tout à fait copain. Je procrastine beaucoup, je ne le vois pas passer et j’ai une peur folle de m’ennuyer. Je n’aime pas la moitié des choses que j’ai à faire (j’ai un gros problème au boulot en ce moment, ça n’aide pas), je déteste les tâches répétitives, et je ne sais pas prioriser ce que j’ai à faire. Ça a toujours été comme ça. D’aussi loin que je me souvienne. On y ajoute un TDAH possible pour avoir le cocktail parfait et pouf, ça fait une Oriane qui se perd et papillonne, mais surtout qui semble avancer peu.
Traiter le TDAH est possible, bien entendu. Traiter ma tendance à ne vouloir faire que ce qui me plait vraiment, dans un monde où t’auras toujours de la vaisselle à faire (oui, je déteste ça), est aussi possible. C’est pour ça que j’ai fait cette formation.
Et que m’a-t-elle appris ?
1) Je suis pas dans la merde, tiens.
2) Va vraiment falloir que je prenne le problème à bras le corps parce que c’est ni Notion, ni trello, ni mon Bujo qui vont m’y aider en fait
3) Vraiment, faut que je change de job (je ne parle pas de celui d’autrice, que je rêve de faire à plein temps un jour (et pas à ma retraite tant qu’à faire), mais bien de mon job actuel)
C’est déjà pas mal, n’est-ce pas ?
Ce qui est con, c’est que tout ça, en vrai, je le sais depuis longtemps. Mais c’est “marrant” comme ça percute toujours quand on te remet le doigt dessus. Ce qui l’est encore plus, c’est que je suis capable de mettre en place, et que, je ne le fais pas. Mon excuse ? La flemme. Oui, oui.
Enfin, quand je dis que je le fais pas, c’est faux. Disons plutôt que je ne le fais pas là où je devrais. J’ai fait cette formation pour le travail, parce que je pars régulièrement dans tous les sens, entre les appels (je suis dans l’informatique, moitié assistance, moitié gestion de projet), les mails, mon cerveau en ébullition, les projets, le reste. Il parait que ça emmerde les autres. Moi, c’est juste ma manière de fonctionner normale. Je bosse comme ça depuis des années et j’atteins mes objectifs à chaque fois (donc pourquoi je changerais ?).
Concernant l’écriture, par contre, je me rends bien compte que depuis que j’ai dégagé du temps pour écrire le matin et le soir, ben je me tape 50 000 mots par mois sans trop me fouler (oui, l’apparition d’une pièce rien qu’à moi a aussi beaucoup aidé, j’en ai déjà parlé).
Comme quoi, je peux le faire si j’ai envie. Envie étant effectivement le mot important dans tout ça. J’ai envie, je m’y colle, voilà voilà.
En fait, c’est pas moi qui aurait dû faire une formation. C’est plutôt ma chef (en gestion de crise, communication non violente et surtout “comment ne pas être une grosse c*** que personne ne supporte”, mais je m’égare là).
Enfin voilà, j’ai donc fait une formation sur la gestion de temps, et ça a déclenché une tonne de nouvelles choses à tester, faire et rechercher. Mon bullet journal est content, il a pris deux pages en plus pour ça, mon cerveau un peu moins, il commence à manquer de place (d’où le bujo du coup).
J’attends de plus en plus impatiemment la sortie de From Zero de Linkin Park. L’arrivée de la nouvelle chanteuse me hyppe beaucoup. En attendant, je réécoute les anciens albums. Du coup, j’ai quinze ans à nouveau et ça fait du bien.
J’ai commencé à lire Un crush, des dramas et un bal pour Noël de Lise Syven. Et merci à elle qui me file le sourire dès le matin, et qui en même temps arrive toujours à trouver les mots justes sur des points assez particuliers et touchants (la non relation d’Ada et de son père par exemple).
Ma fille a repris toutes ses activités extra-scolaires et le rythme se remet tranquillement en place. On galère un peu sur le jeudi, mais ça va.
Il fait enfin un vrai temps automnal et je suis heureuse
Hantée n’est pas encore tout à fait à 50 000 mots et a atteint la moitié des chapitres prévus. Je suis contente, vraiment. Il ne fera pas peur, malgré son nom, mais il explore ce que je souhaitais. Je m’éclate toujours à l’écrire et avec un peu de chance, le premier jet sera fini avant ma date limite.
J’ai déjà relu un peu plus de la moitié de Mer des Tempêtes. J’ai quelques corrections de noter (ok, j’ai déjà trois pages de notes sur mon cahier)(mais c’est un petit format) et je m’éclate à me relire. Bon par contre, je suis censée finir ce weekend la dite relecture pour commencer celle du Projet Lazarus en octobre. Pas sûre d’y arriver là.
Le temps et moi, on est pas tout à fait copain. Je procrastine beaucoup, je ne le vois pas passer et j’ai une peur folle de m’ennuyer. Je n’aime pas la moitié des choses que j’ai à faire (j’ai un gros problème au boulot en ce moment, ça n’aide pas), je déteste les tâches répétitives, et je ne sais pas prioriser ce que j’ai à faire. Ça a toujours été comme ça. D’aussi loin que je me souvienne. On y ajoute un TDAH possible pour avoir le cocktail parfait et pouf, ça fait une Oriane qui se perd et papillonne, mais surtout qui semble avancer peu.
Traiter le TDAH est possible, bien entendu. Traiter ma tendance à ne vouloir faire que ce qui me plait vraiment, dans un monde où t’auras toujours de la vaisselle à faire (oui, je déteste ça), est aussi possible. C’est pour ça que j’ai fait cette formation.
Et que m’a-t-elle appris ?
1) Je suis pas dans la merde, tiens.
2) Va vraiment falloir que je prenne le problème à bras le corps parce que c’est ni Notion, ni trello, ni mon Bujo qui vont m’y aider en fait
3) Vraiment, faut que je change de job (je ne parle pas de celui d’autrice, que je rêve de faire à plein temps un jour (et pas à ma retraite tant qu’à faire), mais bien de mon job actuel)
C’est déjà pas mal, n’est-ce pas ?
Ce qui est con, c’est que tout ça, en vrai, je le sais depuis longtemps. Mais c’est “marrant” comme ça percute toujours quand on te remet le doigt dessus. Ce qui l’est encore plus, c’est que je suis capable de mettre en place, et que, je ne le fais pas. Mon excuse ? La flemme. Oui, oui.
Enfin, quand je dis que je le fais pas, c’est faux. Disons plutôt que je ne le fais pas là où je devrais. J’ai fait cette formation pour le travail, parce que je pars régulièrement dans tous les sens, entre les appels (je suis dans l’informatique, moitié assistance, moitié gestion de projet), les mails, mon cerveau en ébullition, les projets, le reste. Il parait que ça emmerde les autres. Moi, c’est juste ma manière de fonctionner normale. Je bosse comme ça depuis des années et j’atteins mes objectifs à chaque fois (donc pourquoi je changerais ?).
Concernant l’écriture, par contre, je me rends bien compte que depuis que j’ai dégagé du temps pour écrire le matin et le soir, ben je me tape 50 000 mots par mois sans trop me fouler (oui, l’apparition d’une pièce rien qu’à moi a aussi beaucoup aidé, j’en ai déjà parlé).
Comme quoi, je peux le faire si j’ai envie. Envie étant effectivement le mot important dans tout ça. J’ai envie, je m’y colle, voilà voilà.
En fait, c’est pas moi qui aurait dû faire une formation. C’est plutôt ma chef (en gestion de crise, communication non violente et surtout “comment ne pas être une grosse c*** que personne ne supporte”, mais je m’égare là).
Enfin voilà, j’ai donc fait une formation sur la gestion de temps, et ça a déclenché une tonne de nouvelles choses à tester, faire et rechercher. Mon bullet journal est content, il a pris deux pages en plus pour ça, mon cerveau un peu moins, il commence à manquer de place (d’où le bujo du coup).
Bon et à part ça ?
J’attends de plus en plus impatiemment la sortie de From Zero de Linkin Park. L’arrivée de la nouvelle chanteuse me hyppe beaucoup. En attendant, je réécoute les anciens albums. Du coup, j’ai quinze ans à nouveau et ça fait du bien.
J’ai commencé à lire Un crush, des dramas et un bal pour Noël de Lise Syven. Et merci à elle qui me file le sourire dès le matin, et qui en même temps arrive toujours à trouver les mots justes sur des points assez particuliers et touchants (la non relation d’Ada et de son père par exemple).
Ma fille a repris toutes ses activités extra-scolaires et le rythme se remet tranquillement en place. On galère un peu sur le jeudi, mais ça va.
Il fait enfin un vrai temps automnal et je suis heureuse
Côté écriture, maintenant.
Hantée n’est pas encore tout à fait à 50 000 mots et a atteint la moitié des chapitres prévus. Je suis contente, vraiment. Il ne fera pas peur, malgré son nom, mais il explore ce que je souhaitais. Je m’éclate toujours à l’écrire et avec un peu de chance, le premier jet sera fini avant ma date limite.
J’ai déjà relu un peu plus de la moitié de Mer des Tempêtes. J’ai quelques corrections de noter (ok, j’ai déjà trois pages de notes sur mon cahier)(mais c’est un petit format) et je m’éclate à me relire. Bon par contre, je suis censée finir ce weekend la dite relecture pour commencer celle du Projet Lazarus en octobre. Pas sûre d’y arriver là.
Je ne suis pas lauréate du concours de nouvelles de l'école d'écriture 2.0. Ça aurait pu être une déception, mais en fait pas du tout. Déjà parce que les résultats ont été accompagné d'un avis détaillé et qu'il est juste et bienveillant. Il pointe des choses que je sais déjà être des points faibles sur mes nouvelles et donne des pistes pour améliorer. Ensuite, parce que c'est couillon, mais Cécile Duquenne a dit du bien de mon texte. Je ne sais pas qui était la personne qui a lu ma nouvelle, mais elle, elle l'a fait et elle s'en souvient, elle a même aimé mes descriptions de mon petit dragon. Et ça, ça fait chaud au cœur, parce que Cécile, c'est une personne dont j'admire le boulot et les textes.
La nouvelle sera bientôt disponible sur le blog d'ailleurs (faut que je prépare tout ça)
On finit comme toujours avec un extrait du travail en cours. On est donc sur Hantée, avec Anna, jeune adolescente de quatorze qui soufre de migraines et cauchemarde un peu trop à son goût. Oh, elle est aime beaucoup un de ses voisins, aussi :)
On finit comme toujours avec un extrait du travail en cours. On est donc sur Hantée, avec Anna, jeune adolescente de quatorze qui soufre de migraines et cauchemarde un peu trop à son goût. Oh, elle est aime beaucoup un de ses voisins, aussi :)
Anna se réveille en pleine nuit, trempe de sueur et effrayée. Quelques secondes plus tôt, elle tombait de plusieurs mètres, sans personne pour la rattraper. Au dessus d’elle, le visage grimaçant de sa mère la toisait. Louise ne faisait aucun mouvement pour sauver sa fille.
Un cauchemar.
Anna se trouve dans son lit. Les draps sont défaits, repoussés dans tous les sens. Elle tend la main et effleure son téléphone. Sur l’écran, une illustration de la Fée Morgane jaillit en même temps que l’heure. Il est plus de vingt deux heures. Elle a faim, soif et toujours mal à la tête, même si c’est bien plus diffus que tout à l’heure. Elle ferme les yeux, inspire puis expire longuement. Son ventre gargouille. Elle repousse le peu de draps qu’il reste sur ses jambes et se lève.
En se servant de son téléphone comme torche, elle traverse sa chambre, puis le salon. Elle n’allume pas. Louise a laissé la porte de sa chambre ouverte, sûrement pour l’entendre si jamais elle se réveille ou si elle a besoin d’elle. Anna marche sur la pointe des pieds, restant le plus silencieuse possible. Elle connait trop bien sa mère, elle a dû s’endormir depuis peu. Elle ne souhaite pas la réveiller. Elle a besoin de se reposer, elle aussi.
Dans la cuisine, Anna prend un grand verre d’eau, puis remplit sa gourde. Ensuite, elle fouille dans le frigo à la recherche de quoi manger un bout. Elle finit par prendre un morceau de fromage et un dessert chocolaté. Ensuite, toujours le plus discrètement possible, elle retourne dans sa chambre. Louise grommèle dans son sommeil, ce qui fait sourire sa fille.
De retour dans sa chambre, Anna allume sa lampe de chevet. La lumière est assez faible pour ne pas lui faire mal aux yeux. Son reste de migraine palpite tout de même. Mais elle a besoin d’y voir pour manger.
Elle s’installe à son bureau et avale son fromage. Puis, elle s’attaque au dessert. Manger lui fait du bien, beaucoup. Ça finit aussi de la réveiller. Or, il est tard, et ce n’est pas sa meilleure idée. Elle va avoir du mal à retrouver le sommeil. C’est à chaque fois la même chose. A cause de la douleur et des médicaments, elle s’endort toujours, quelle que soit l’heure. Après, elle doit attendre. Parfois, elle en arrive à faire des nuits blanches, décalant ainsi tout son rythme. Alors, l’engrenage se met en marche. La fatigue vient plus tôt dans la journée. Devant la vaincre, elle se force à ne pas s’endormir et alors, la migraine arrive, une nouvelle fois. Elle en a parlé plusieurs fois à sa mère et au médecin. Il existerait bien une solution, au moins pour qu’elle se rendorme. Mais elle refuse de prendre des somnifères en plus du reste.
Elle se force donc à se mettre au lit et remonte les draps sur elle. Peut-être que si elle ferme les yeux assez longtemps, le sommeil réussira à la prendre. Bien entendu, ça ne fonctionne pas aussi bien qu’elle le voudrait. Elle passe ce qui lui semble une éternité à fixer le noir de ses paupières. Ses pensées vont et viennent. Elle revoit sa discussion avec le vieux Brunel et s’imagine réussir à lui clouer complétement le bec. Puis, elle retourne dans la grotte artificielle, avec Adam. Elle rougit alors qu’elle est seule dans son lit. Ce qu’elle imagine n’a rien à voir du tout avec ce qu’il s’est passé. Là, oui, c’est sûr, elle se fait des idées. Jamais il ne la prendrait dans ses bras de cette manière.
Elle ouvre les yeux et secoue la tête pour chasser tout ça de sa tête. C’est bien trop pour elle.
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