vendredi 23 février 2024

Journal de bord - 26

 Bonjour,



Je tente d’être plus régulière dans mes journaux de bord. Ce n’est pas si simple que ça, parce que même avec tous les rappels du monde, je finis toujours par les oublier ou par ne pas trouver le temps de les écrire.

Le temps, c’est toujours un gros problème pour moi. Enfin, pas le temps, mais la manière de le gérer. J’ai beau avoir un bullet journal, un notion, des rappels sur mes deux calendriers (pro et perso), je ne sais pas gérer mon temps. Voilà, c’est dit. J’essaie, hein. Fort. Mais je me fais toujours embarquer par ce que je fais ou par ma bonne vieille procrastination. Alors, ben du coup, je zappe des tâches. Comme écrire mon journal de bord. C’est d’ailleurs pour ça que je ne crée pas d’infolettres alors que ça me botterait bien. Je ne sais pas être régulière, je ne sais pas prioriser non plus.
C’est vraiment une des choses que j’aimerais apprendre cette année et je m’y attèle autant que je peux. Il n’est pas simple de me départir de mes vieilles habitudes (surtout qu’elles ne sont pas très bonnes de base), mais je vais tout faire pour.
Et ça commence donc par écrire mon journal de bord tous les quinze jours à peu prés (sauf si je suis malade ou en vacances donc).

En parlant de vacances, je l’étais donc la semaine dernière, et si vous me suivez sur Instagram, vous devez donc savoir que je suis allée passer deux jours au Parc aux Loups du Gévaudan. Le Parc, j’y étais allée alors que j’avais dix-neuf ans, il me semble. Ça commence à bien remonter, donc. J’en garde encore plein de souvenirs (je n’avais pas prévu d’y aller, puisque j’étais en weekend chez ma cousine à l’époque, je n’avais donc que mes chaussures à talons bien haut pour marcher, ce qui ne fut pas des plus pratiques, les loups étaient moins nombreux, et il m’avait fallu plus d’une demi-heure pour les voir alors. J’avais pris vingt cinq milles photos pour la plupart floues ou ultra pixelisées à cause du zoom). Forcément en presque vingt ans (oui, oui), le parc a beaucoup changé et pour le mieux. J’ai vraiment passé deux jours géniaux, avec mon mari et ma fille et, donc, les loups. Mais le clou, se fut vraiment la nuit dans la tanière, des petits appartements qui donnent direct sur un enclos, celui des loups de pologne.
Comment dire ? J’ai beau joué avec les mots, je suis incapable de décrire précisément tout ce que j’ai pu ressentir face à cette meute et encore plus face à la meute hurlante. C’était beau, voilà. Une expérience hors du commun, ultra forte et prenante. Je n’aurais jamais cru pouvoir vivre ça, alors entendre une meute, puis une autre, puis les six se répondent, c’était juste waouh.
Je n’ai pas fait qu’aller là-bas durant les vacances, j’ai aussi marché au bord de l’étang, lu, joué à Zelda (d’ailleurs, mon chéri m’a offert l’amiibo de la princesse Zelda avec sa tenue de Tears of the Kingdom, il est vraiment très beau) et même un peu écrit,ce que je d’habitude rarement en vacances. Ce fut une super bonne semaine, où j’ai pu vraiment me reposer (et où, bien entendu, j’ai été malade…). J’ai complétement déconnecté et ça a fait du bien.

Côté écriture, je suis plutôt contente du départ de la Kharmesi. Ce n’est pas le super gros départ, hein, ne nous leurrons pas, mais c’est déjà pas mal. J’ai des ventes, et ça fait plaisir. Je continue à essayer de faire sa publicité sur Instagram. Je ne suis pas la fille la plus douée en communication, mais je m’en sors pas mal. Après, je ne vais pas mentir, j’aurais voulu le fameux super gros départ, bien entendu. Comme tout le monde je crois. J’aurais voulu voir des photos sur les RS, des avis aussi. Bon, ce n’est pas tout à fait le cas, mais disons que ça ne me mine pas le moral. Je reste sur le côté positif de l’expérience. J’ai réussi à autopublier un roman et surtout à faire toute la paperasse qui va avec (et ça, pour moi, c’est une vraie victoire).
Rédemption continue sur sa lancée. J’écris un peu moins en ce moment, me bornant à une moyenne de 600 mots environ par jour. J’aimerais bien écrire un peu plus, mais il semble que ce ne soit pas la bonne période pour ça. Je ne suis pas très contente de mon dernier chapitre, mais sinon, ça va plutôt bien entre lui et moi.

Quoi dire de plus ?

J’ai lu les Hauts de HurleVent d’Emily Brontë, et j’ai adoré. Ça n’a rien à voir avec l’idée que je m’en faisais (un truc gothique et romantique) et c’est génial en terme de mise en place de vengeance dans le temps.
J’ai aussi lu Sidérations de Richard Powers et ce fut un coup de cœur, c’est une critique de beaucoup de chose, allant de la médication sur enfant, la politique des USA sous Trump, l’extrémisme aussi et une plaidoirie pour la nature, l’enchantement et la différence.
J’ai aussi fini l’adaptation en podcast du Capitaine Fracasse, c’était plutôt sympa quoique parfois un peu long.

Enfin, pour finir, le petit extrait habituel. Cette fois, on se tourne vers Ridley 👍

Ridley quitta la chambre de sa jumelle sur la pointe des pieds. Elle venait à peine de s'endormir. Les cauchemars ne la quittaient presque pas. D'habitude, il restait avec elle. Un lit de camps avait été installé pour lui dans un coin de la grande chambre de Rowan. Cette nuit, sa chambre lui manquait, ce qu'il y cachait encore plus.
Il n'eut que quelques pas à faire pour être chez lui. Il n'en aurait pas pour longtemps. Il pourrait retrouver les appartements de Rowan avant qu'elle ne se réveille à nouveau. Du moins, l'espérait-il. Il n'aimait pas la laisser dans la détresse. Mais elle n'avait pas à savoir ce qu'il tramait dans son coin. Il restait l'araignée de la Forteresse, ça ne changerait pas. Il ne disait pas tout à sa mère, il ne dirait pas tout à sa sœur.
Le froid envahissait son petit salon. Il n'y séjournait presque plus et avait demandé aux serviteurs de ne pas perdre de temps ni de ressources à allumer sa cheminée. Il le regrettait un peu à cet instant. Il passa dans sa chambre, attrapa la grosse couverture en laine de son lit et la jeta sur ses épaules. C'était déjà un peu mieux. Puis, il s'installa à son bureau.
D'abord, il traita les lettres déposées dessus. Elles concernaient les défenses de la Forteresse, les rapports des postes frontières, ceux de l'intendance. Tout ce qu'il avait réussi à éviter tant que Rand se trouvait là. Il prit les plus importantes avec lui. Il les lirait dès qu'il serait de retour dans la chambre de sa sœur.
Il passa ensuite la main sous le bureau et ouvrit un petit compartiment dessus d'un coup sur un bouton dissimulé. Il y prit une simple clef. Il se leva et se rendit une nouvelle fois dans sa chambre. Là, il actionna le passage dans les murs de la Forteresse.







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