lundi 13 novembre 2023

Liberez votre créativité de Julia Cameron - pourquoi ?

Bonjour,

Il y a quelques temps, je suis tombée sur un post de la Lune Mauve qui m’a beaucoup parlé. Elle y présentait (représentait en fait) le livre Libérez votre créativité de Julia Cameron. Je me souviens que la première fois où elle en avait parlé, je m’était dis que ça pourrait sympa d’y jeter un coup d’œil. La seconde fois, j’ai décidé de l’acheter.
Oui, je suis faible.

Remettons d’abord le contexte

Cameron est une autrice, journaliste, réalisatrice, scénariste, professeure avec une très bonne répudiation outre atlantique (moins par chez nous, j’ai l’impression). Libérez votre créativité, The Artist’s Way en VO, a été publié en 1992. Il est le résultat de cours que donnait son autrice alors, quelques temps après avoir vaincu des problèmes d’alcoolismes (elle en parle d’ailleurs dans le livre, son programme ayant été une part de ce qui l’a aidé à en sortir)(pas la seule, elle le dit aussi).
Le livre est en fait un programme de douze semaines pour reconquérir sa créativité. Il se sert de l’expérience de Cameron, ainsi que de certaines personnes qui ont suivi le programme pour étayer ses faits.

Pourquoi ce livre ?

Vous allez me dire que je n’ai peut-être pas besoin de reconquérir/libérer ma créativité. C’est vrai que je donne l’impression de toujours avoir un truc sous le coude. J’ai eu une période où les idées venaient sans le moindre problème. J’ai donc plusieurs coups d’avance sur ce que je pourrais écrire. Mais, je galère.
Ça a commencé avec ma saison trois du Phénix. Vous savez à quel point j’ai du mal à l’écrire, j’en parle assez dans mes journaux de bord. C’est bien la première fois que cela m’arrive et ça me perturbe.
De plus, j’ai du mal à reprendre mes crayons, ou à faire des photos. Ce sont deux activités auxquelles je ne touche presque plus depuis, eh bien, que je suis diagnostiquée en dépression.
Le puits de la créativité n’est pas encore vide, mais il est bien sec.
Je pense aussi, mais cela n’est qu’un avis personnel, qu’il peut m’aider concernant ma dépression, ne serait-ce que grâce à l’exercice quotidien et obligatoire que sont les trois pages (je reviendrais dessus, n’est-ce pas).

Pour le moment, j’en pense quoi ?

Je n’ai pas du tout fini les douze semaines. Au moment où j’écris, je finis la seconde semaine et entame la troisième. C’est vraiment le tout début de l’expérience, j’ai donc un avis tout relatif par rapport à l’ensemble.

Le programme de Cameron est simple, il est constitué de trois parties, répétée plus ou moins chaque semaine. La première, ce sont les fameuses trois pages du matin. Dès qu’on pose les pieds hors du lit, il faut écrire ces trois pages. Qu’est-ce qu’on met dedans ? Ce qui nous passe par la tête à ce moment-là. Pour l’instant, les miennes doivent ressembler à une sorte de journal intime. Je pars d’une chose et j’écris ce qui me vient. C’est de l’écriture intuitive, qui n’a pas besoin d’être “propre”, on se fiche des fautes, de la qualité etc… Juste, on écrit.
Ensuite, il y a le rendez-vous avec l’artiste. C’est un moment rien qu’à soi et à son artiste. Ça peut être une promenade, une visite de musée, l’écoute d’un album, un moment où l’on dessine. C’est une partie que j’ai plus de mal à envisager parce qu’elle me parait encore flou.
Puis, toutes les semaines, il y a des exercices, comme des jeux. Par exemple imaginer des vies qu’on aurait pu vivre, exercer un changement chez soi, même minime… Bon, je ne suis pas avancée pour en énumérée d’autres. Par contre, je dois vous avouer quelque chose, ce n’est pas toujours si amusant que ça. Certains exercices vont faire remonter des choses. La première semaine a été assez compliqué pour moi par exemple. La seconde est bien plus sympathique.

J’aime assez cette manière de faire. Ça ne prend pas forcément très longtemps (sauf les pages du matin, où il faut compter une demie-heure à chaque fois) et c’est parfois bien amusant. Est-ce que j’ai vu des progrès ? Je ne vais pas vous mentir, pas encore, c’est trop tôt. Mais, j’ai par exemple repris mes crayons de couleurs et dessiné Alara sans me forcer une seule seconde à le faire, et sans me dire qu’il faut que je dessine parce que ça fait longtemps, juste parce que j’en avais envie. C’est prometteur, de voir d’un coup l’envie revenir comme ça.
 

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