Bonjour
Comment allez-vous ? Pour tout vous dire, je me sens un peu mieux en ce moment. Je crois que mon petit week-end à la Salvetat m’a fait du bien. Déjà parce que j’ai presque eu l’impression d’être enfin en automne. Chez moi, en bord de mer, c’est une catastrophe, il fait chaud, humide et on se croit toujours en été. Or, nous sommes mi-octobre, et voir des gens encore en train de se baigner me déprime. La déprime saisonnière, moi, c’est en été que je l’ai. Mais là, pendant deux jours, j’ai eu vraiment froid le matin, j’ai vu des arbres aux belles couleurs de rouge et or. L’après-midi, le soleil était tout de même au rendez-vous, me permettant de me poser sur la petite terrasse de notre location, le Maitre des Illusions de Donna Tartt dans les mains. Entre ma lecture et le paysage, j’étais vraiment dans le Vermont en compagnie de Richard, Henry, Francis, Charles et Camilla.
Bon, par contre, le retour à la maison a été brutal côté température. Et cette semaine n’a rien arrangé. Il paraît qu’il fera meilleur à partir de la semaine prochaine. Je peux vous dire que j’ai hâte. J’ai plein de bougies, de thé (venu direct du vietnam, j’espère qu’il est bon), de livres et de plaids qui n’attendent que le mauvais temps. Bon par contre, va aussi falloir que je prévois un nouveau rangement du bureau qui ne ressemble plus à rien pour pouvoir écrire quand j’aurais besoin de mettre bougies et tasses à côté de moi.
Bon, sinon, j’ai écrit depuis le dernier journal. J’ai décidé de me mettre une carotte à la fin de chaque épisode du Phénix pour les écrire. Je sais que ce n’est pas forcément la meilleure méthode, mais ça fonctionne. A la fin du premier jet d’un épisode, je m’offre une journée avec Ciarán. Du coup, oui, ma correction de Mer des Tempêtes avancent moins vite, mais au moins, j’écris la dernière saison du Phénix sans trop procrastiner. Enfin, presque, parce que je trouve toujours un truc à faire à côté (comme écrire ce journal de bord). Mais j’avance, je vous promets que j’avance. J’en suis à plus de la moitié du quatrième épisode et je m’amuse vraiment. Il m’aura fallu du temps pour retrouver mes sensations sur cette série. Si jamais j’en réécrit une, je le ferais vraiment d’un coup (oui, je sais je me répette).
Quoi vous dire d’autre ?
Je suis complètement à fond dans le Maître des Illusions. Donna Tartt est une autrice que j’adore de plus en plus. J’aime sa manière de poser son ambiance et je prends plein de notes. Elle est tout de même capable de se permettre des passages qui ne servent pas vraiment à l’histoire sans que cela ne paraisse étrange. Et puis, c’est plein de poésie, de descriptions merveilleuses et de personnages presque fantomatiques. Bref, je suis sous le charme complet.
J’ai lu pas mal de chose sympa aussi durant les derniers quinze jours, dont Vicious de VE Schwab (des personnages qui n’ont rien de héros et une vengeance des plus intéressantes, vivement que je mette la main sur la suite), Cemetery Boys d’Aiden Thomas (un coup de coeur, autant pour la culture latinx, les personnages que l’histoire en elle-même) et enfin le Château de Hurle de Diane Wynne Jones (rien à voir ou presque avec l’adaptation de Miazaky, mais tellement mieux à mes yeux).
J’ai arrêté de regarder la télévision le soir, pour le bien de mon sommeil. De toute façon, je ne la regarde pas assez pour vous dire ce que j’aurais bien pu voir. Et j’ai laissé mes consoles de jeux dans le tiroir, trop
Côté musique, je suis toujours à fond sur les musiques de Kingdom Hearts et de One Piece. Je trouve d’ailleurs qu’une bonne partie de musiques que j’écoute en ce moment font très automnale (mention spéciale à certains de la BO de Blue exorcist).
Pour finir, l’habituel extrait, ça vous dit ? On reste dans le Phénix et sa troisième saison. C’est assez court parce qu’il devient compliqué de ne pas spoiler en choisissant les extraits. C’est toujours du premier jet non corrigé, donc vous excuserez comme toujours les fautes et maladresses.
Rhen gara le véhicule le plus proche possible du quai où se trouvait un cargo bien trop neuf pour être le Phénix. Cela n'empêcha pas les autres de s'y diriger, plus ou moins lentement, dès qu'ils sortirent du véhicule. Devant sa mine stupéfaite, Cat lui expliqua qu'elle avait emprunté quelques gadgets à l'Ombre, dont un générateur d'hologramme.
—Ils ne sont jamais aussi gros.
—J'ai eu le temps de jouer un peu avec, rit-elle avant de reprendre son sérieux.
—Un peu ? Tu as décuplé leur puissance.
—Bon d'accord, j'ai eu pas mal de temps libre, j'ai peut-être fait plus que jouer un peu.
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