vendredi 29 septembre 2023

Journal de bord - 20

 

Bonjour,



Aujourd’hui, je suis presque contente. J’ai piscine à midi, ce qui me ravit. Bon par contre, ça veut aussi dire que je n’aurais plus piscine le mardi. Le mardi, c’était bien, parce que ça me permettait d’expulser le stress du début de semaine. D’après mon mari, le vendredi, c’est tout aussi cool, vu que j’entamerais le week-end de bonne humeur. J’espère qu’il a raison. L’autre raison du presque, c’est mon tirage quotidien du tarot qui m’a sorti un neuf d’épées. Si vous ne connaissez pas les tarots, sachez que la suite d’épées n’est pas la plus gentille, elle parle souvent dépression, manque de confiance en soi, anxiété. Le neuf, pour moi, c’est un peu la pire. Mais, haut les cœurs, je peux aussi y voir du positif, et sans déconner, j’ai envie d’y voir du positif aujourd’hui. Bon après, vous pouvez me prendre pour une autrice illuminée qui tire les cartes, mais ça, c’est vous qui voyez, hein. Ça ne m’empêchera pas de le faire (d’ailleurs, si je ne l’avais pas fait, y aurait probablement jamais eu la Kharmesi, donc voilà).

Mais passons un peu à ce que j’ai pu faire depuis le dernier journal de bord, voulez-vous ?

Les quinze derniers jours n’ont pas été simple à gérer. J’ai, encore une fois, douté du bien-fondé d’écrire le Phénix. Enfin, plutôt du fait que j’ai mis tant de temps à écrire les diverses saisons. Je me suis demandée si j’avais bien fait, si je n’aurais pas du toutes les écrire en même temps. J’ai eu du mal à m’y remettre. Du coup, la semaine dernière, après l’écriture du second épisode, j’ai laissé le truc en plan. Je me suis concentrée sur la correction de Vent de Tempêtes. J’aime tellement ce roman que je pourrais y passer des heures et des heures dedans. Ça m’a fait beaucoup de bien. Ciarán reste mon personnage doudou, quoique je fasse. Du coup, j’ai fini la passe de correction, et puis, j’ai mis en page le roman. Il ne lui manque pas grand-chose pour que je le commande à présent sur Lulu afin de le lire sur papier, comme j’ai pu faire pour la Kharmesi (une couverture, et des sous).

Tiens d’ailleurs, en parlant de la Kharmesi, j’ai enfin pris le temps de mettre ma carte au propre. Je n’ai pas fini, parce que je procrastine à mort sur cette tâche vu que le bouquin est en ce moment entre les mains de ma mère, qui est en voyage au Vietnam. Elle est normalement en train de le finir pour me donner les dernières corrections et impression (oui, je sais que le choix de ma mère n’est pas le meilleur concernant l’objectivité, mais elle a insisté:) ).

Finalement, j’ai repris le Phénix dès mardi, et franchement, ça va mieux. Peut-être aussi parce que Rhys est enfin bien plus présent. C’est marrant comme je me retrouve avec la même problématique que pour la saison deux. Je m’amuse bien plus à écrire Rhys que Cat, alors que c’est elle qui apparaît le plus souvent. Le truc, c’est que Rhys a un côté un peu plus joyeux qu’elle a écrire. Cat est renfermée, coléreuse, avide de vengeance. Ça la bouffe complètement. Elle n’est pas toujours joyeuse à écrire et, en ce moment, avec mon état de santé et ma dépression, c’est parfois dur d’écrire ce qu’elle ressent. Du côté de Rhys, c’est pas non plus ultra lumineux, mais ça l’est déjà plus. Et puis, parfois, il me rappelle Ciarán, et forcément, du coup, ça va mieux.

Je me suis remise récemment à Kingdom Hearts 358/2 days, l’un des jeux KH sorti à l’époque sur la 3DS. J’ai donc ressorti la mienne pour y jouer parce que j’avais très envie de me refaire un KH. Or, ma playstation 2 n’a plus de carte mémoire (du moins, je ne les trouve plus) et la 3 ne prend pas les jeux de la 2 (oui, Chéri a acheté aux puces cette version-là de la 3)(je l’ai maudit quand je l’ai découvert, mais bon, ça arrive). Du coup, la 3DS et un jeu avec un système de mission, ce que j’apprécie moyen. Mais il est assez bien foutu pour que les missions ne me gênent pas trop. Puis j’aime beaucoup l’histoire de Roxas. Du coup, j’ai repris le jeu, juste parce que je passe mon temps en ce moment à écouter la playlist des jeux KH (en alternant avec celle de One Piece aussi). Du coup, je me suis faite une nouvelle playlist avec toutes les versions possibles de Destati et les variantes de celle-ci. Monomaniaque moi ? Pas du tout :).

Maintenant, je prévois donc un peu plus sereinement d’écrire ma saison trois du Phénix, de passer à la correction de Mer des Tempêtes et peut-être même de voir à préparer le prochain projet (qui devrait être normalement Rédemption, la suite de Déchéance). En tout cas, j’avance à nouveau et ça me plait.

Pour finir, comme souvent, un petit extrait, ça vous dit ? On reste sur le Phénix, bien sûr, avec une preuve que parfois, Cat, elle est dure à écrire. C’est toujours non corrigé puisque sorti du premier jet. Ça divulgache forcément, puisque c’est la saison trois, et j’ai vraiment besoin de le retravailler ce passage.

Le tribunal militaire du Protectorat était construit sur l'exemple d'un vieux temple : sa façade d'une blancheur presque irréelle se cachait derrière plusieurs piliers, son toit formait un triangle dont le fronton était abondamment sculpté. Cat ne prit pas la peine de chercher ce que tout cela représentait. Elle n'en avait rien à cirer et il y avait bien plus important. Sur les marches de l'escalier menant à l'entrée, un groupe de soldat encerclé le prisonnier. Ils étaient précédés par un général, qui n'était pas Feracet et un autre homme dont elle ne reconnut pas la fonction. Elle se mit sur la pointe des pieds. De Rhys, elle ne vit qu'une touffe de cheveux blonds.

La scène ne lui était malheureusement pas étrangère. Bien qu'elle ne fût pas sur place à l'époque, cachée comme elle l'était sur Perséphone, elle avait suivi la retransmission du procès de son père. Tout comme là, elle n'avait pu l'apercevoir avant qu'il n'entre dans la salle du tribunal. Et encore, là, les caméras ne le filmaient presque pas. Ce n'était pas lui le héros, il n'était que le pirate attrapé par le général Feracet. Elle n'avait rien pu faire, devant son écran. Elle aurait voulu y être pour le défendre, pour dire au monde entier qu'il n'était pas ce que le Protectorat dépeignait, pour le sauver. À la place, elle n'avait pu que pleurer en entendant la sentence. Ça n'arriverait plus, c'était promis la jeune Cat. Une promesse qu'elle comptait bien tenir maintenant.

Elle ne laisserait pas Rhys mourir. Pas si elle pouvait l'en empêcher.

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