Journal de bord - 13

 Bonjour,

 

 Je ne suis pas venue par ici depuis un petit moment. Je ne vais pas m'en excuser, même si j'avoue que j'aurais pu faire un minimum d'effort. Mais c'était les vacances et le blog a pris une pause estivale qui n'était pas prévue. Rien de plus normal. Et ce n'est pas parce que c'est la rentrée que je vais prendre quelques bonnes résolutions. Désolée, je risque de ne pas écrire plus par ici. Mais passons.

Depuis juillet et le dernier journal, il s'est passé quand même deux trois petites choses.

Déjà, j'ai fini de corriger la première saison du Phénix. Je suis contente de cette première saison, je lui ai trouvé un nom, une couverture pour l'intégrale (qui servira aussi par épisode) et c'est tout. Je ne sais toujours pas si je vais le publier ni même quand. J'ai envie d'attendre d'avoir les trois saisons complètes pour le faire, ce qui nous ferait donc arriver avec un peu de chance à 2025... 

Bref va quand même falloir que je prenne des décisions moi sur le Phénix parce que c'est quand même dommage de le faire trainer autant (alors que j'aime beaucoup ce que j'ai écris, hein)(et si je refaisais un passage sur Wattpad pour lui ?).

Ensuite, ben, il y a Déchéance. J'ai commencé en mai, nous sommes en septembre et je suis presque arrivée à la moitié. Ce n'est pas que je ne suis pas pressée. Déjà, il y a eu à surmonter le syndrome de "c'est la dernière fois que je le reprends, faut que ça soit parfait". Je suis sur un premier jet. Un premier jet n'est jamais parfait. J'ai mis un moment avant de me le rerentrer dans la tête. Ensuite, j'ai bloqué sur certains chapitres et une fois encore, il a fallu que je me rentre dans le cerveau que je n'ai peut-être pas besoin de cette scène comme elle est sur le synopsis. Et puis, enfin, il y a eu les vacances. 

Je sais que je ne suis pas l'autrice la plus rapide qu'il existe et franchement, ça ne m'ennuie pas vraiment (sauf quand je me rends compte que je ne vais pas pouvoir faire le NaNo cette année avec le troisième tome de Délia parce que j'aurais pas le temps de finir Déchéance avant)(d'ailleurs, je vous ai dit que j'avais envie de reprendre tout Délia ? non ? Ben c'est fait).

Mais niveau stat, j'avoue que j'apprécie assez ce que j'ai pu calculé la semaine dernière jusqu'au chapitre 19 (j'aurais pu faire le vingt, mais j'ai oublié de le compter...) :

Je suis à 169.916 sec, soit 29.188 mots. Le chap le plus court fait 906 mots, le plus long 2110 et j'ai une moyenne de 1536 mots par chapitres. En sec, ça donne 8942 environ par chap. Si je multiplie les moyennes par le nombres de chap prévus, à savoir 53, je devrais donc être vers les 473.976 secs et 81.408 mots à la fin du premier jet. Ce sont bien sûr des approximations mais ça donne un joli bébé pour moi (bien que moins gros que sa précédente version qui partait dans tous les sens et qui faisait quelques 123.000 mots). 

 

Enfin, je me demande depuis un certain temps si je ne vais pas faire une dernière relecture de la Kharmesi (avec dernière correction) pour me l'imprimer. J'ai très envie de voir mes romans en format papier dans ma bibliothèque (et un jour dans la votre lorsque mon syndrome de l'imposteur aura foutu le camps) et autant commencer par lui (vivement que je fasse de même avec la duologie des Tempêtes).

 

Et pour finir, passons à l'habituel extrait. J'avais envie d'un extrait avec Ridley, qui est un de mes personnages préférés mais aussi, bien souvent, celui qui me pose le plus de problème. Il faut dire qu'il est souvent très loin de ce que j'écris d'habitude. Bon, comme toujours, c'est donc une partie du premier jet, pas corriger ni rien (là par exemple, je sais qu'il manque beaucoup pour redonner l'ambiance exacte de la cuisine)

 

Les matins du jeune homme, du moins quand il se levait assez tôt pour ça, se ressemblaient tous. Il faisait un tour rapide du donjon et du logis, passait ensuite par les cuisines piquer de quoi manger un peu et descendait dans la partie basse prendre la température auprès des gardes et des artisans de la Forteresse. Ensuite, tout dépendait  de ce qu'il avait déjà appris. Avec l'arrivée de la reine et d'une partie de sa cour, les rumeurs iraient forcément bon train. Il s'en frottait déjà les mains.

Il commença donc son tour et descendit rapidement aux cuisines. Les filles y étaient toujours plus bavardes qu'ailleurs. Et puis, il avait faim.

Ridley suivit l'odeur alléchante provenant des grandes cuisines. Le nez en l'air, il traversa la salle à manger du logis pour s'y rendre. La pièce, territoire exclusif de maitresse Nesse, sentait encore les viennoiseries préparées pour les invités. Deux filles de cuisines, de quelques années plus jeune que lui, astiquaient les casseroles dans un coin. Devant les feux, les aides cuisinières bavardaient gaiement tout en surveillant les deux autres. Nesse n'était nulle part en vue. Ridley n'arrivait pas à savoir s'il préférait ou pas. La cheffe des cuisines l'aimait beaucoup mais elle détestait aussi qu'il vienne piquer dans ses réserves.

Il s'approcha des aides cuisinières en humant l'air. L'une d'elle, arrivée récemment, lui fit de gros yeux. Sa collègue, une dénommée Sylia, lui tapa dans les cotes en soupirant. Ridley leur offrit à toutes les deux son meilleur sourire et en profita pour attraper un petit pain derrière elle.

—Si maitresse Kelse te voit, Ridley Friborn, je ne donne pas cher de toi.

—C'est donc pour ça que je suis là maintenant !

Il mordit dans le petit pain et en prit un second qu'il glissa dans une de ses poches. Sylia lui tapa sur la main lorsqu'il chercha à en prendre un troisième.

—Ils sont pour ta mère et ses invités, le gronda-t-elle.

Pour sa mère ? A cette heure-là, elle avait déjà déjeuner depuis un bon moment. Cela ne voulait dire qu'une seule chose, elle recevait la reine. Pourquoi ne l'avait-elle pas averti ? Forcément, tout cela attisa sa curiosité. Il salua les femmes d'un large geste de la main et s'éclipsa en vitesse.

Lorsqu'il referma la porte, il fit sauter le troisième petit pain dans sa main. Aucune n'avait rien vu, bien entendu.