mardi 14 décembre 2021

Journal de bord - 7

 Bonjour,
 

 
 
Je reviens enfin au format Journal de bord normal, après un mois de NaNo. D'habitude juste après le NaNo, je m'offre au moins deux semaines de vacances niveau écriture. L'exercice est souvent fatiguant et j'ai rarement envie de reprendre juste après. Cette année, je n'avais qu'une hâte, finir mon premier jet pour le troisième tome de Délia et me replonger dans les aventures de Ciarán. Ce que j'ai donc fait dès le 26 novembre. Enfin, le 27 parce qu'il a fallu un peu relire le chapitre où je mettais arrêter avant le premier novembre.

Reprendre en plein milieu d'un chapitre (oui, j'ai osé, mais en même temps, c'est là que ça devient le plus drôle, non) n'est pas simple du tout. Il faut réussir à mettre de côté tout Délia, chose pas si simple que ça (surtout que je continue avec elle sur twitter avec le Calendrioniro de Rozenn Illiano) et cela même si les deux univers sont totalement différents. Les premiers lignes que j'ai pu écrire n'était pas dans le bon ton, ça n'aller pas du tout et je n'arrivais à rien. Heureusement, je me suis arrêté sur un chapitre où Ciarán est le personnage point de vue. Avec lui, ça va généralement assez vite, et ça même s'il est plongé en pleine dépression.  Dès le 28, je revenais donc en force sur Mer des Tempêtes.

Étant toujours un peu dans le mood du NaNo, j'ai enchainé les chapitres dès que j'ai retrouvé la voix de tout le monde. C'est assez sympa, surtout quand on laisse un projet pendant aussi longtemps de côté. Bref, j'ai donc sept chapitres de plus que fin octobre et je suis contente de moi. Surtout qu'en fait, il me reste sept chapitres à écrire si j'en crois mon synopsis. Autant vous dire que là, c'est un peu l'effervescence devant mon clavier. D'ailleurs, avant de vérifier, je le savais déjà que j'arrivais bien à la fin : j'ai écouté Epica. Bon, ça n'a pas duré longtemps parce que je suis toujours dans ma période obsessionnelle pour My Chemical Romance (que se couple merveilleusement bien avec ma playlist Written by Wolves et Solence). Mais le groupe de Simone Simons ne tardera pas à revenir, surtout que l'album Omega Alive (qui est un live sans en être un) est juste génial (j'avais raté sa sortie, c'est bien dommage parce qu'il fait la part belle à quasi toutes les compos que j'adore chez eux, dont Cry for the moon, Kingdom of Heaven, Freedom - the Wolves Wihtin et j'en passe).

Et sinon, rien à voir avec l'écriture, ou presque, mais j'ai un peu envie de parler série. J'ai enfin commencer à regarder The Wheel of Time. Je suis, bien évidemment, fan. On est sur une adaptation qui me plait beaucoup, pas tout à fait fidèle mais qui ne dénature pas non plus l’œuvre. En plus de ça, les décors sont justes fabuleux, je m'en prends plein les mirettes à chaque fois. Forcément, pour le moment, nous n'en sommes qu'à la moitié de la première saison, j'attends de tout voir pour vous en dire un peu plus.
J'ai aussi commencé Dark sur Netflix. La faute à Rozenn Illiano qui l'adore et qui en avait fait un article, il y a un moment sur son blog ('ttention, elle spoile). Bref, je l'avais mise dans ma liste netflix et puis, je l'avais un peu oublié. Jusqu'à ce samedi, où ayant fini la saison deux de The Umbrella Academy, je ne savais pas quoi me mettre sous la dent. J'ai bien Sabrina à finir (mais la saison m'a complétement endormi) ou encore American Horror Story (j'ai commencé Hotel y a quoi, trois ans et j'ai pas dépassé le troisième épisode). Enfin, bref, j'ai lancé Dark et j'ai regardé  six épisodes entre samedi et dimanche (la moitié de la saison donc). Comment vous dire ? Je suis fan. Complètement. La distribution est géniale. J'adore tout les acteurs qui me semblent parfaits dans leur rôle. Les décors sont parfaits, tout comme la photographie. Et puis l'histoire. J'adore les histoires de voyage dans le temps, surtout pour tout le côté paradoxal qu'ils peuvent induire. Dans Dark, tout tourne autour du temps et des voyages possible dans celui-ci ainsi que sur les effets qu'ils ont à l'échelle de plusieurs familles. Le scénario est particulièrement bien travaillé, ne laissant rien au hasard, que se soit dans les décors, les dialogues ou même l'arrière plan de certaines scènes. C'est le genre de série qu'il faut regarder attentivement (et plusieurs fois) pour tout comprendre. C'est exigeant mais tellement génial. En temps qu'autrice, je trouve ça encore plus génial. J'ai envie de prendre un carnet et de prendre des notes à chaque minute de la série tellement le scénario est bien ficelé. Je sens qu'on en reparlera dans quelque temps.

Voilà donc pour les dernières nouvelles. On finit le journal de bord par un petit extrait de Mer des Tempêtes. On est chapitre 28, c'est pas la grande joie, mais alors vraiment pas et Ciarán est clairement au plus bas.

" Il sentit le Ventnoir ralentir. Puis, la pénombre envahit la cabine. Ciarán n'eut pas à se déplacer. Sur le pont, là-haut, Adria criait ses ordres. Il l'entendait comme si elle était à ses côtés. L'équipage ne semblait pas avoir besoin de lui. Elle avait pris les rênes, puisqu'il n'était pas capable de le faire. Et elle s'en sortait très bien, quoiqu'elle dise. Elle avait réussi à amener le brick-goélette jusqu'au Sanctuaire. Bran l'y avait aidé, bien sûr. Mais c'était elle que les marins avaient écouté. Ils lui obéissaient sans rechigner.
Il était le seul à ne pas le faire.
Quoiqu'elle puisse lui dire, il continuait à se terrer dans son silence. Il savait que ça lui faisait mal, qu'elle en souffrait autant que lui. Le soir lorsqu'elle venait le rejoindre, elle cachait sa souffrance. Elle restait quelques temps avec lui, essayant de lui décrocher un mot. Parfois, ils parlaient. Cela ne durait jamais beaucoup. Et ça finissait toujours de la même manière. Des larmes coulaient, silencieuse, sur les joues d'Adria.
Comme il aurait voulu ne pas les voir. Ou, au moins, les effacer. Mais il n'arrivait pas à faire le moindre geste pour la calmer. Sa propre souffrance se nourrissait de la sienne. Il se complaisait dans cet espèce de cercle vicieux.
 Et il s'en voulait aussi pour ça."

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