lundi 29 novembre 2021

Une semaine de NaNo et Bilan - Edition 2021 #4


Bonjour,
 
Cette quatrième et dernière semaine de NaNo (oui, j'écris l'intro en dernier, donc je sais) aurait été celle des changements. Fin de roman (ou presque), pas du tout d'Epica en bande son (première fois depuis longtemps), fin du Gouffre de Helm aussi (qui en aurait finalement peut-être pas été un). Par contre, on remarquera la régularité d'année en année : je finis le NaNo le même jour que le précédent.
 

 

 

Lundi 22

 
Gouffre du Helm, me voilà. J'ai dans l'idée de gagner rapidement la bataille contre lui. Je n'ai pas envie de finir mon NaNo après le 30 novembre. Je dois donc écrire et mes 50 000 mots et tout le roman (au pire, si j'ai pas la fin, ce n'est pas tout à fait grave puisque ce n'est pas le définitif). Mais pour le dépasser, il faut que je me recentre sur mon histoire. A moins de 10 000 mots de la fin du défi, il me faut aussi arriver à la fin du roman. Or, je me suis un peu trop emportée. Que cela ne tienne, je fais en sorte de réduire une partie que je juge inintéressante et fait enfin réellement entrer mon antagoniste (qui apparait seulement dans les interludes pour l'instant). C'est complétement bancal comme solution mais tant pis, si ça me débloque, c'est déjà pas mal.
Ça fonctionne plutôt pas trop mal.J'écris 1495 mots dans la journée. C'est pas mon meilleur score mais par rapport aux derniers jours, c'est déjà beaucoup mieux.

Mardi 23


Allez, on cale My Chemical Romance dans les oreilles (oui toujours, je vais même surement déroger à mon habitude de finir mes romans sur Epica tellement je saigne les albums du groupe), plus précisément Danger Days (Je l'avais complètement sous-côté celui-ci, il est génial en fait), et c'est parti. Ou pas... parce que j'ai bien trop de chose à faire. Il me faut finir mon avis sur Jeux de Masques de Sanderson sur la Pile à Lire (et je n'ai pas encore fait celui de Umbrella Academy...), bosser, aller à la piscine. Bref, plein de chose sauf forcément écrire. Et puis, il y a eu la panne de réseau au boulot. Joie, bonheur. Non mais vraiment. Parce que ça m'a permis de faire une pause bien méritée et que du coup, j'ai pris du temps pour écrire (et dessiner aussi). Et en fait heureusement. Parce qu'entre un gouffre de Helm toujours là (alors que sans déconner, je suis à la fin du roman quand même) et trop de chose à faire, j'écris moins que lundi (bon tout de même plus que le week-end dernier). 
J'enchaine difficilement 1130 mots (et je m'arrête même carrément en plein milieu d'une phrase)(ça va être marrant mercredi de reprendre). Je sais ce qui cloche et pourquoi je galère mais tant pis. Je crois que je vais la jouer yolo pour finir. En plus de ça, Ciarán me manque beaucoup trop et je n'ai qu'une hâte là, c'est de reprendre Mer des Tempêtes. 

Mercredi 24


Bon, je le sais, je ne vais pas tarder à passer les 50 000 mots, il est temps de pousser un peu la chose, surtout que je n'ai pas envie d'y passer une semaine de plus. Le NaNo, c'est bien mais quand ça dure trop, ça devient un peu long. Sauf que je suis toujours en train de cherche un dénouement à mon combat final et que je sens vraiment que je rame. Il est donc temps de faire entrer en scène mes autres personnages. Délia n'est jamais aussi forte que lorsqu'ils sont là, surtout quand son frère est là. Mais ça me pose un énorme problème de cohérence. J'ai donc eu deux choix devant moi, soit je dis adieu la cohérence, soit je trouve un moyen de faire sans Léo... J'ai pris la première. De toute façon, tout le personnage de Léo sera à revoir, je n'en suis pas du tout satisfaite. 
Il n'empêche que quand il est là, ça va un peu mieux. A tel point que j'écris 1396 mots, ce qui est mieux que le jour d'avant. Les ficelles sont aussi grosses que des poutres, l'incohérence est à son maximum mais tant pis, j'avance (et mon fichier de chose à totalement revoir s’agrandit).

Jeudi 25


On est déjà jeudi et je n'ai toujours pas fini le NaNo. Pire, il me manque beaucoup trop de mots pour finir. Que cela ne tienne, je vais tout faire pour avancer le plus possible, et ça même si c'est la merde au boulot et que j'ai super mal au genoux (un jour, je vous ferai un article sur comment cette merde d'arthrose me bousille la vie depuis plus d'un an). Mon cerveau n'est pas à son mieux, ça tombe bien, ma fin non plus (autant le prendre à la rigolade hein). N'empêche que malgré la grosse incohérence du bordel, ça fonctionne (s'en rappeler pour la version 2), encore mieux, j'écris sans trop réfléchir à la suite, ce qui est plutôt cool, parce que justement, ça fonctionne. Écrire une version que l'on sait très bien ne pas être la presque définitive a ça de génial, elle permet de tester plein de chose. Au moment où j'écris ces lignes, je sais déjà que mon premier tiers devrait prendre plus en compte ce que Délia a fait depuis le tome 2, que Léo ne va pas du tout, que ma fin est pas si mal que ça si je corrige cette incohérence avec Léo etc...
Enfin, bref, j'écris et j'aligne 2394 mots. Meilleur score depuis un bon moment, mais faut dire que je veux finir avec le weekend (parce qu'on sera cinq à la maison, dont deux de 10 ans et qu'il va falloir les occuper et que je n'aurais pas le temps d'écrire). Il me reste quelques 1600 mots pour finir le NaNo. Ca devrait se faire en un jour.

Vendredi 26


Dernier jour de NaNo. Je me fiche de tout ce qu'il peut se passer, je compte bien finir le NaNo. Je me lance donc bille en tête avec l'idée de ne pas lever la tête de mon clavier avant d'avoir fini. Bon, c'est pas tout à fait le cas, hein. On connait tous la vie d'un écrivain, on est perturbé par pas grand chose. Perso, c'est trouvé sur quel site de chaussure ma carte cadeaux qui expire le mois prochain est prise et surtout est-ce que les Dr Martens Vonda en 39 s'y trouvent (dream paires de chaussures depuis des années, maintenant qu'il est sûr que je dois dire adieu aux talons, je vais enfin me les acheter). Bref, mettez internet à une procrastineuse professionnelle qui doit pourtant finir son NaNo et ça donne trois heures de recherche (et j'ai fini par trouver, je les commande la semaine prochaine si tout va bien) où je n'ai pas écrit. Du coup, je me dépêche en fin d'après-midi. 
J'écris la fin de mon combat final et un bon début de chapitre après. Le tout me fait 1762 mots. 
J'ai réussi, je finis le NaNo. Chose amusante, je le finis le même jour qu'en 2019.
Il me reste quelque chose comme un chapitre et demi à écrire pour finir cette première version. Comment vous dire, je ne vais pas les écrire. Y a Ciarán qui m'attend.
 

Bilan du NaNo

 

Il est temps de faire le bilan de cette année ! J'aime bien faire les bilans moi (surtout quand ça finit par "c'est gagné")(eh oui, j'ai eu la voix de Dora l'exploratrice dans la tête en écrivant ça). 
Je suis donc partie cette année avec zéro plan. Le seul truc que je savais, c'était comment je voulais commencer et comment je voulais finir. Au milieu, pas la moindre idée. De toute façon, généralement, les NaNo ça part toujours en cacahouète chez moi, un plan n'aurait pas servi à grand chose. Ce qui est amusant, c'est qu'à l'inverse de mes deux ou trois derniers NaNo, je savais déjà depuis un moment que j'allais le faire. J'aurais donc pu faire un semblant de plan. Pourquoi je n'en ai pas fait ? Parce que Mer des Tempêtes, Projet SF et aussi mon petit défi du mois d'octobre. J'avais pas envie, la flemme surtout. Eh puis, c'est mon dixième NaNo, je pense que je sais à peu prés ce qui me convient pour le faire (à savoir qu'à chaque fois que j'avais un plan, je n'ai pas réussi à finir).

Je suis donc partie le premier novembre avec deux objectifs : être régulière et m'amuser. Pour la régularité, cette année, je vais repasser. Mais j'ai des excuses, des vraies (pas que ma légendaire flemme). Déjà, mentalement, ça a été dur à cause de mon genoux. J'ai eu de très mauvaises passes à cause de la douleur et surtout de ce qu'elle m'empêche de faire (j'ai 35 ans et, jusque là, physiquement, c'était plutôt pas mal, depuis un an je ne peux presque plus monter des escaliers, je ne peux pas me mettre à genoux, j'ai mal tout le temps et surtout, j'ai une maladie que l'on trouve surtout chez les personnages âgées, je peux vous dire que ça file un coup quand on vous l'apprend)(oui, je sais, il y a pire que moi, mais là, on parle de mon ressenti). Forcément quand le mental est mauvais, le reste l'est aussi.  Chez moi, l'écriture est clairement un exutoire. J'en ai besoin quand ça ne va pas. C'est pour ça que les pires jours, j'ai réussi à écrire parfois plus de 2000 mots. Malheureusement, parfois, la douleur prend les dessus, quoi qu'on fasse.
 
Pour ce qui est de m'amuser, par contre, ce fut bien le cas. IL faut dire que je savais que ça arriverait. Délia, depuis le temps, je la connais par cœur et je sais que je peux faire un peu n'importe quoi avec elle. C'est d'ailleurs un peu ce que j'ai fait du coup. En partant sans plan, je me suis fait plaisir. Ça finit par plein d'incohérence mais un gros bonheur d'avoir retrouvé Délia. En fait, c'est écrire sans pression qui m'a fait du bien (enfin, sans pression, y a celle du défi quand même). Savoir que de toute façon, je pouvais écrire un peu n'importe quoi, que ceci n'est qu'un échauffement, ça fait grave du bien.

Franchement, ce fut plutôt un bon NaNo. J'ai vaincu, je me suis amusée et même si j'aurais voulu être un peu plus régulière, ben c'est finalement le plus important. Maintenant, faut que je me replonge dans le dernier tiers de Mer des Tempêtes que j'aimerais bien finir rapidement (bon, pas avant 2022, soyons d'accord)


 



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