Une semaine de NaNo - Edition 2021 #3

 Bonjour

  

Troisième semaine de Nano par ici. Mon obsession pour Gerard Way et My Chemical Romance est à son comble, le gouffre de Helm me guette et je me demande vraiment dans quoi j'ai bien pu m'embarquer et à quel moment j'ai cru que mon délire allait réellement pouvoir donner un truc viable (oui, je vends du rêve)

Lundi 15

Après un weekend à souffrir de la migraine, me voilà réveillée en pleine nuit par la dite migraine. Quand ça arrive je sais que ma journée va être pourrie. Effectivement, après plusieurs jours de calme, mes maux de tête se font extrêmement présent. Deux crises dans la journée, dont une qui va finir en migraine, bien entendu. Autant dire que je ne suis pas tout à fait d'humeur à écrire. J'arrive tout de même à garder une session et demi environ et pars dans une direction que je n'avais pas envisager jusque là pour Délia (mais j'avais fait la même pour le tome deux et ça m'avait plutôt bien réussi). Je me laisse vraiment porter par l'improvisation sur ce NaNo. J'arrive à écrire 1726 mots, toujours avec My Chemical Romance dans les oreilles,et franchement, je ne sais pas comment j'ai fait. 

Mardi 16

Mardi, jour de piscine. Bon, la semaine dernière, ce fut un jour particulièrement compliqué niveau moral. Cette semaine, c'est bien mieux. J'ai pu nagé, faire mes 1200 mètres et surtout bien m'amuser (la piscine, c'est un peu le seul moment où tu peux me voir sourire pendant une heure et quart non stop). Alors, oui, j'ai toujours mal mais la douleur est moindre, ça fait beaucoup de bien au moral qui oscille régulièrement à cause des douleurs en ce moment.

Par contre, je n'ai pas beaucoup le temps d'écrire. Heureusement que je peux mettre les bouchées double entre 17 et 18h parce que sinon, je ferais des journées à 1000 mots en ce moment. A la place, je finis à 2111 mots, une scène totalement pas prévue qui va continuer mercredi (et que je redoute un peu en vrai).

Oh, et pour la musique, on ne change pas une équipe qui gagne, forcément c'est My Chemical Romance (j'écoute en boucle Three Cheers for Sweet Revenge que je préfére largement à the Black Parade (que j'écoute quand je suis sur le trajet du boulot))(oui, je suis légèrement monomaniaque quand j'écoute de la musique, ça peut durer des semaines sans que je ne me lasse)

Mercredi 17

Bon, ce mercredi n'a pas été un bon jour. Je n'ai écrit que 1466. Heureusement que je suis bien en dessous des 1600 par jour pour finir à temps (je dois en écrire 1000 en fait pour ça). Étrangement, ce n'est pas la faute au gouffre de Helm qui n'est pas encore là, même si je commence à le sentir se pointer (ou alors, c'est que je me suis embarquée dans un truc que je ne maitrise plus vraiment et que j'essaie vainement de remettre sur les rails de ce que j'avais à peu prés prévu). En fait, j'ai eu beaucoup de boulot et très peu de pause. En plus de ça, j'ai eu la flemme d'écrire entre midi et deux alors que j'étais à la maison. A la place, j'ai préféré lire les deux premiers tomes de L'enfant et le Maudit que j'ai emprunté à la médiathèque pour le découvrir (j'aime beaucoup, je prendrais le trois et quatre quand j'y retournerai). En plus, lire me permet d'être quasi allongée, ce qui repose pas mal mon genoux et me permet de diminuer les douleurs. 

Du coup, ma scène quelque peu compliquée (trop de personnages qui parlent en même temps et trop de révélations que je ne gère pas des masses pour l'instant (vivement la réécriture, je vous le dit) n'est pas finie. En vrai, ça ne me dérange pas du tout parce que ça me relance quasi direct le lendemain. 

Jeudi 18

 

Bon, comment dire. On prend les mêmes et on recommence. Beaucoup de boulot et pas assez de temps pour écrire. Ça se ressent énormément en ce moment. Outre le boulot de base, j'ai des articles en retard sur mon blog littéraire que je commence à peine à rattraper. Il me manque encore quatre articles à écrire (un pour un roman-graphique, un pour un roman, un pour un manga et un pour une BD) et je n'en vois pas le bout, forcément. Je réussi à en écrire celui pour Moi, ce que j'aime, c'est les monstres et je laisse tomber par la suite. Je continuerai demain matin. Y a pas à dire, novembre, c'est le mois où je suis toujours à la bourre sur la Pile à Lire, pire que d'habitude. Enfin, une fois que c'est fait, je passe à l'écriture à proprement parler.

Eh je galère sur un bon millier de mots. 

Comme je le disais hier, je suis sur une scène un peu compliquée et elle m'a donné un peu de fils à retordre. J'ai fini par vaincre. A partir de ce moment là, c'est allé presque tout seul et j'ai fini ma journée avec 1515 mots de plus. J'espère écrire plus vendredi même si je sais d'avance que ça ne sera pas le cas. 

 

Vendredi 19

Comme j'écris toujours le vendredi, samedi et dimanche le lundi (oui, alors sachez que de base, moins je passe de temps sur mon ordi à la maison, mieux je me porte et que quand c'est pour écrire, j'évite toutes distractions comme blog ou pinterest (spoiler, j'y suis pas arrivée dimanche, j'ai passé deux heures sur pinterest...)) Je peux déjà vous dire que c'est le début de la fin. En fait, vendredi, je me suis rendue compte que j'étais pas loin des 40 000 et que j'avais pas vraiment à me fouler pour arriver au 50 000 avant la fin du mois. Généralement, chez moi, c'est quelque chose qu'il ne vaut mieux pas que je sache, parce que je suis une procrastineuse hors pair. Ça n'a pas raté, bien entendu. J'ai fait pleeeinnn de chose vendredi et j'ai finalement peu écrit. Je pourrais vous dire que c'est à cause du gouffre de Helm, mais en vrai, je n'y suis pas arrivée (en tout cas, pas le vendredi). Non parce que j'ai peut-être écrit que 1193 mots, mais je les ai écrit d'un coup sans le moindre problème. 

Samedi 20

Bon, le week-end... On commence comme toujours, ménage à fond dans la maison. Je profite que le reste de la famille aille faire les courses pour écrire. En deux heures, j'aligne 1073 mots et ça y est, je sens venir le gouffre de Helm. Vous me direz que je l'ai quand même un peu chercher. J'en parle depuis le début de la semaine. C'est une étape que je déteste vraiment dans le processus créatif, qui me touche généralement assez longtemps dans mes autres romans (ceux que je ne fais pas pendant le NaNo) et qui peut durer tout aussi longtemps ici tout comme il peut durer à peine deux jours.

Je vous le dit de suite, je ne ferais pas plus. L'après-midi, pendant qu'ils vont faire du vélo (grosse crise d'arthrose pour moi, le vélo, c'est niet quand j'ai mal comme ça), j'aurais très bien pu écrire. A la place, j'ai préféré (enfin) commencer la seconde saison de Umbrella Academy (dont j'ai enfin lu le premier comic d'ailleurs vendredi)(oui, mon obsession pour Gerard Way ne se limite pas à My Chemical Romance (que j'ai bien entendu écouté durant presque toute la journée, avec une préférence pour Danger Days))(ce post comporte bien trop de parenthèse à mon goût). 

Dimanche 21

J'ai pas envie. Voilà, c'est dit. Mais alors pas du tout. Pourtant, je sais que si je commence à ne pas écrire un jour, c'est le début de la fin pour mon NaNo. A 40 000 mots, ça serait quand même bien dommage. Mais alors, qu'est-ce que je galère à écrire. Je ne sais plus où je vais, ni comment je vais me démerder avec ce que j'écris. Je suis partie un peu trop loin et pour une fois, je ne sais pas du tout comment retomber sur mes pattes. C'est un peu gênant. Pourtant, l'idée était pas mauvaise quand j'ai commencé cette partie jeudi... Bref, comme je galère et que je suis entrée de plein pieds dans le gouffre de Helm, j'écris 939 en me forçant à mort et en me répétant que franchement, ça ne vaut rien. On repassera pour la confiance en soi en ce dimanche. 

Heureusement, il me reste Gerard Way, son groupe et Umbrella Academy. Sans parler de la partie de Petit Chevaux que j'ai gagné les doigts dans le nez (on ne parlera pas du Scrabble (je suis d'une nullité affligeante à ce jeu, c'est dingue) ou du petit bac (là, d'habitude ça va, mais ce dimanche, ça voulait pas)). 

Je finis tout de même la semaine à 42 016 mots. Si tout va bien, je devrais finir le NaNo le 25 novembre. Ce qui voudrait dire que je pourrais reprendre Mer des Tempêtes dès la semaine prochaine (alors oui, Ciarán me manque beaucoup et il est possible que ce soit la dernière fois que je m'offre une pause aussi longue dans un roman)(d'ailleurs, il apparait quand même fortivement dans le NaNo, puisque je rappelle qu'il y a une statue à son effigie dans le domaine des Avallones)(après, ça vient aussi du fait que j'adore mon petit con et que je n'ai pas deux personnages comme lui). 

Enfin, pour finir, un petit extrait, toujours pas corrigé (de toute façon, tout le roman sera réécrit). De plus, il est particulièrement court parce qu'on arrive tout de même très proche de la fin et que d'autres pourraient trop spoiler.

"Je débouche enfin à côté de la reproduction du Génie du Mal. Je ne vois pour l'instant que ses grandes ailes de chauve-souris et l'arrière de ses boucles de marbres. J'en fais le tour, découvrant petit à petit ce Lucifer qui a tant fait parler de lui. Il est vrai qu'il est particulièrement sexy. Geefs a parfaitement rendu les muscles et autres détails sur sa statue. Notre reproduction n'en rate pas un seul. A tel point qu'on pourrait presque se demande si nous n'avions pas l'original.

A cette pensée, Andras se réveille et pouffe dans le lien.

—Il est plutôt pas mal mais je te promets qu'il ne veut pas du tout l'original.

—Après, ça reste une statue, je lui réponds.

Il ricane :

—Parce que tu crois que je parle de la statue ?"