Bonjour,
Encore une semaine de NaNo de passer. C'est fou comme novembre passe toujours vite. Faut dire que le défi est prenant. Mais qu'a-t-il pu se passer durant cette seconde semaine :
Lundi 08
J'aime pas les lundis. Comme tout le monde. Sauf que lors de mon dernier NaNo, en 2019, c'était étrangement le jour où j'écrivais le plus en semaine (alors que j'ai souvent le plus à faire hein). Je ne sais pas si ça sera le cas aussi cette année, mais il n'empêche que j'ai écris 2263 mots, toujours avec l'album Naphtaline d'EZ3kiel dans les oreilles, ce qui effectivement est pour l'instant mon plus gros score en semaine. Assez étonnement, c'est avec une scène de romance que j'ai le plus avancé ce qui chez moi n'est jamais donné... Mais, il me fallait un peu de calme suite à tous les évènements qu'à vécu Délia durant les premiers chapitres, il était temps qu'elle est un petit moment de calme (surtout que ça devrait repartir juste après).
Je finis ma journée à 18 494 mots. Avec un peu de chance, dès mardi, je peux passer les 20 000. Avec un jour férié dans la semaine, je pourrais avoir une bonne semaine. En tout cas, il est sûr qu'elle commence bien.
Mardi 09
Autant vous le dire de suite, la journée, moralement, n'a pas été géniale. Si nous avons eu la bonne nouvelle de voir ma grand-mère réintégrée sa maison médicalisée, mon genou droit a fait des siennes alors que le mardi, c'est mon jour de piscine. Bref, n'arrivant pas à nager comme je veux, j'ai mal et ça me déprime. Enfin, disons surtout que c'est la petite goutte d'eau de plusieurs mois de douleur. Une de plus. Bref, le moral est pas vraiment là et du coup, j'ai du mal à écrire. Pourtant, je me force cette fois. Parce que souvent, écrire, ça me libère quand même l'esprit. Je continue donc le moment doudou entre Délia et Will. Ça calme un peu ma déprime.
Du coup, j'écris tout de même 2029 mots tout en écoutant Audiomachine (grosse préférences pour l'album La Belle Epoque) et je passe le cap des 20 000 mots comme prévu (20 523 pour être précise). Je table donc pour 25 000 avant la fin de la semaine. En espérant plutôt 30 000. Parce qu'à partir de samedi soir, ma nièce débarque à la maison et j'aurais moins de temps pour écrire le weekend.
Mercredi 10
Toujours pas la grande forme et pas mal de boulot. Je dois bien avouer que cette histoire de piscine mardi m'a pas mal démoralisé. Je me sens fatiguée et je sais que vu la météo qui se profile, ça ne va pas s'arranger. Mais je tiens bon, surtout que l'écriture me fait du bien. Alors, je continue. J'essaie de rester le plus possible avec Délia et Will. Je trouve toujours que j'ai un peu trop mis leur relation de côté dans le second tome et j'ai besoin de les voir se retrouver. Mais il faut aussi avancer et Délia n'est pas super connue pour ses moments guimauves. Encore moins alors qu'elle se retrouve face à sa mère. Ce sont des passages que j'adore écrire, ça, je ne saurais vous dire pour quoi. J'aime mettre Délia en colère, je crois. C'est là qu'elle a tendance à se révéler le plus.
D'ailleurs, ça fonctionne pas mal puisque j'écris 2066 mots alors que je désespérais en milieu de journée de ne quasi rien avoir écris.
Jeudi 11
Mardi, je disais vouloir passer les 25 000 en fin de semaine. Je me demande si je peux considérer jeudi comme la fin de la semaine ? Que j'aime les jours fériés quand il fait moche et que je ne vais pas sortir. Je comptais mettre en œuvre mes heures weekend pour ce jeudi et puis, finalement, j'ai sauté une séance. Le matin, j'écris un peu plus de 1600 mots avec la bande originale de How to train your dragons 1. C'est une musique que je connais par cœur et qui est souvent le fond sonore de mes séances. En début d'après-midi, on se cale avec ma fille pour regarde le troisième films de la série. J'avoue, je suis très fan depuis le tout début. Je ne m'en lasse pas.
Je me remets à écrire après 16h tandis qu'elle regarde Kun fu Panda 3 (alors oui, nous aimons fort beaucoup les films Dreamworks). C'est pas tout à fait l'idéal pour rester concentrer mais ça passe. Je finis la journée à 3003 mots et dépasse donc les 25 000 de 592 mots.
Vendredi 12
Pas de pont pour moi. Mais on le sait tous, qui dit pont dit beaucoup moins de travail en assistance. Je cale mon casque sur mes oreilles, la playlist découverte de la semaine (et elle envoie avec le nouvel Avril Lavigne (oui, je l'aime beaucoup), Gone Away d'Offspring en live, Green day et Placebo)(ah, oui, j'ai oublié de vous dire que j'avais soudainement perdu vingt ans dans la nuit) et c'est parti. J'écris un peu plus de 1000 mots sur le matin. L'après-midi, ça se corse un peu puisque la copine migraine fait son arrivée... (Alors oui, elle ne va pas beaucoup me quitter par la suite, comme on le verra). Lorsqu'elle se calme enfin (on remercie les médicaments et le café), je me remets tranquillement à l'écriture.
Je finis la journée à 2486 mots. J'aurais adoré passer les 30 000 ce jour-là, mais non, ça n'a pas voulu.
Samedi 13
Bon, le weekend arrive et ça va se corser pour écrire. J'ai une journée un peu chargée. Du coup, ben je fais péter le ménage pour ce jour. Tant pis, on le fera le lendemain parce que je sais que de toute manière, j'écrirais pas des masses dimanche. Je cale My Chemical Romance (je suis en train de retomber dedans, quinze ans plus tard) et c'est parti. J'écris quelques 1800 mots dans la matinée et autant dire que j'en suis bien contente (alors que j'ai eu les éboueurs pour le calendrier 2022, un de mes oncles puis ma mère qui ont sonné chez moi). Comme ma mère mangeait à la maison et que mon frère est passé boire le café (jamais vu autant de monde un samedi à la maison), je n'ai pas pu écrire après manger. A 14h30, ce fut direction la médiathèque où ma fille avait un atelier (j'en ai profité pour nous inscrire. J'ai finalement écrit encore un peu quand elle est rentrée de son atelier.
Je finis ma journée à 2704 mots, ce qui m'étonne assez vu le peu de temps que j'avais pour écrire au final. Surtout, je passe les 30 000 mots en tout. C'est ce que j'appelle une semaine bien remplie.
Dimanche 14
Nous sommes quatre à la maison. Avec l'arrivée de ma nièce, je sais, d'expérience, que ça va être compliqué d'écrire. Du coup, je profite du fait de me lever tôt pour m'y mettre. Je vérifie sur le site combien de mots il me faut pour ne pas être en retard : 1150 à peu prés. Super, c'est pas énorme, ça devrait le faire. C'est dans le silence (ben oui, à part moi et Chéri, ça dort), que j'écris 1211 mots pas plus. Je n'aurais eu qu'une session, le matin.
Voilà qui me fait finir la semaine à 31 993 mots. Si je compare à 2019, je suis un peu plus avancée d'environ un millier de mots. Bon, par contre, si j'en crois aussi 2019, je vais pas tarder à dire bonjour au gouffre de Helm... Voilà quelque chose qui ne m'enchante guère.
Voilà pour le compte-rendu de la semaine 2. Autant vous dire que je suis plutôt contente de moi. L'histoire avance, elle ne part pas trop dans tous les sens et je m'éclate dessus (bon, ça sera probablement moins le cas quand je devrais tout réécrire mais tant pis).
On finit par un petit extrait avec Délia et Will. D'ailleurs ce passage est une sorte de miroir avec un passage du premier tome. Bon, là, il n'est pas du tout corriger (et ça se sent)
Il me tire vers le front de mer. Je le suis sans protester. Nous nous arrêtons à la lisière entre le sable et l'eau. De temps à autre, une vague un peu plus forte que les autres vient nous lécher le bout des chaussures. Je recule à chaque fois en maugréant. Je n'ai pas la moindre envie de remouiller mes baskets, surtout pas après l'épisode trempette dans une baignoire putride. Lui, il saute dès que les vagues arrivent, essayant de les éviter sans toujours y parvenir. Au bout de quelques minutes de ce petit jeu, je finis par me dérider. Il m'attrape alors par les deux mains et m'entraine une nouvelle fois avec lui. Cette fois, je ris franchement.Ça ne m'était pas arrivé depuis bien longtemps. Je crois même que c'est la première fois depuis la disparition de Léo. Will vient cueillir mon rire à mes lèvres, m'embrassant avec passion. Il me soulève dans ses bras et j'ai l'impression qu'il n'y a plus que nous au monde. J'en oublie le retour de Léo, celui d'Azrael, Andras dans mon bracelet et tout le reste. Il n'y a que nous. Seulement nous.Nous finissons par revenir un peu plus à l’abri des vagues. Nous nous essayons sur le sable. Je me blottis contre lui. Il passe ses bras autour de moi, pose la tête sur mon épaule. Nous restons comme ça sans rien dire, les yeux tournés dans la même direction. Un sourire niais sur le visage, je regarde la mer danser devant nous. De temps en temps, le souffle de Will vient me chatouiller dans le cou. Je me sens soudain bien.Trop peut-être.
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