Bonjour,
Nous sommes enfin en Novembre, et qui dit novembre, dit NaNoWriMo. Comme je vous l'ai déjà dit, cette année, je le fais. L'année dernière, ça m'a trop manqué et puis, j'avais très envie de retrouver ma chère Délia.
Comme chaque année, je vais bien sûr vous faire un petit compte rendu jour après jour. Ca me prend un peu de temps (que je pourrais mettre dans l'écriture du NaNo) mais j'adore ça.
Lundi 01
Je n'aime pas des masses quand le premier novembre tombe un lundi. J'ai tendance à lui préférer le vendredi, parce que ça nous laisse un gros weekend de trois jours pour bien commencer. Le lundi, ce n'est jamais trop mon jour mais bon, on fait avec. Le changement d'heure aidant, je me suis réveillée tôt et j'ai pu me mettre à écrire, dans le silence (chose rare pour moi), jusqu'à ce que ma fille se lève. Une fois son petit déjeuner pris, j'ai continué jusqu'à dix heures. Ensuite, il a fallu finir de ranger sa chambre (nous avons passé le weekend à la repeindre, fini le rose et jaune quasi fluo, salut le bleu). Je voulais m'y remettre après-manger, sauf que migraine. Du coup, j'ai regardé Wall-E (meilleur pixar). Finalement, j'écris une petite heure de plus après gouter.
Je commence donc avec 3887 mots à mon compteur, ce qui correspond à peu de chose près à mon départ de 2019. Ça me va, j'ai un peu d'avance et j'ai surtout déjà retrouvé la voix de Délia. Ça devrait être pas trop mal.
Mardi 02
Fini les jours fériés, on repart sur des journées doubles, le boulot et le NaNo. Ce sont les journées où j'écris dès que je peux. Du coup, je ne pourrais pas vous dire si j'écris plus le matin ou le soir. La plupart du temps, je profite des pauses clope de mes collègues (après tout, je ne vois pas pourquoi eux auraient une pause et pas moi) et du fait que cette semaine je peux rentrer chez moi entre midi et deux. Avec généralement ma playlist punk/rock dans les oreilles pour la journée, j'avance totalement à l'impro sur ce troisième tome pour Délia. Je sais déjà que ça ne sera pas du tout sa version presque finale, comme pour le second, il sera plus que sûrement réécrit. Là, je pose mes idées, je me laisse porter par l'inspiration et ça donne parfois des choses pas trop moche. N'empêche que je vais devoir tenir 50 000 mots sans le moindre plan et que je commence déjà à prendre de sacrés détours... Cela ne m'empêche pas d'ajouter 2109 mots et me permet d'attendre déjà les 5996 mots en tout (oui, à quatre mots près, je faisais 6000, mais j'ai eu la flemme de les poser...). Déjà 10% de passer en 2 jours. L'avance est plutôt tranquille mais elle me permettra de ne pas être en retard jeudi. Parce que jeudi, je risque de très peu écrire, j'ai un rendez-vous médical (une arthroscopie pour mon genoux) qui risque de me bouffer pas mal de temps.
Mercredi 03
Pas grand chose à signaler ici. Si ce n'est que j'ai probablement passé plus de temps à chercher une musique en particulier qu'à écrire. Bon, en vrai, je suis complétement submergée par ma lecture du moment, le magnifique Erèbe de Rozenn Illiano. C'est beau, avec une ambiance très particulière qui me rappelle le Cirque des Rêves et La Mer sans Étoiles d'Erin Morgenstern (les deux étant nos livres favoris à elle et moi d'ailleurs). Bref, je voulais à tout prix retrouver une des chansons qui l'a inspiré, à savoir Mon plus beau cauchemar d'EZ3kiel. La musique est aussi belle que la lecture. Mais je pense que je vous reparlerai d'Erèbe dans quelques temps. Bref, une fois la musique trouvée, j'ai pu me mettre sérieusement à l'écriture.
Je commence enfin à voir les grandes lignes de mon récit. Oui, je sais, ça fait toujours bizarre de dire ça alors que je me lance dans un NaNo. Même lorsque je pensais être une jardinière pure et dure, j'avais tout de même les grandes lignes de prête. Là, pas du tout. Ça fonctionne pourtant parce que je suis dans "l'obligation" d'écrire tous les jours et de le faire vite. Sur un texte comme ceux des Archives de Ferne, je ne pourrai pas du tout le faire.
J'écris 1854 mots dans la journée, ce qui est bien. J'ai toujours mon avance, bien que plus courte que ce que j'aurais voulu. Mais franchement, c'est pas non plus une catastrophe.
Jeudi 04
Comme prévu, mes examens m'ont pris une bonne partie de la matinée. Et comme prévu, ça n'annonce pas grand chose de bon. Il faut encore que je prenne rendez-vous avec mon médecin pour voir avec lui pour la suite, mais franchement, ça pue pour mon genoux. L'autre partie de la matinée (celle entre le moment où je me suis levée et le moment où je suis partie) a été consacrée à mon blog littéraire sur lequel je suis légèrement à la bourre (me manque encore un avis à écrire et très prochainement celui d'Erèbe).Je ne vais donc écrire que durant l'après-midi. Sur twitter, j'annonce vouloir écrire entre 800 et 1000 mots. Ca me parait pas trop mal pour ne pas perdre mon avance. J'aimerai bien en faire un peu plus mais je sais déjà que ça ne sera pas le cas.
Parce que j'ai mal.
Or la douleur n'est pas bonne conseillère, tout comme la colère, on le sait. J'écris tant que ça va mais dès que la douleur est trop présente. Je m'arrête. Pas la peine de forcer, ça ne servira à rien. Tout ce que je veux, de toute façon, c'est mon canapé, un coussin sous mon genoux, mon plaid et Erèbe. Comme je l'avais annoncé, je tape tout pile 800 mots avant de m'arrêter.
Vendredi 05
Je suis en congés. J'ai toujours un peu mal mais ça va beaucoup mieux. Mon genoux a repris une taille a peu prés normale et je n'ai plus de produit de contraste dans le corps. Comme à chaque fois que je suis en congés en semaine, je me lève tôt. L'occasion d'écrire un peu plus ? Oui et non. A vrai dire, je pensais écrire toute la matinée, puis un peu l'après-midi. C'était sans compter sur le fait que ma grand-mère a été hospitalisé d'urgence. Forcément, j'ai stressé comme une malade, surtout qu'elle a 87 piges et que les anesthésies n'ont jamais été son truc. Sachant que je ne ferais pas grand chose de plus, je me décide à me mettre quand même sur mon ordi. J'écris de onze à midi puis de midi et demi à quatorze heures. Là, je me cale bien tranquillement avec plaid et coussin et je regarde mon tout premier téléfilm de noël de l'année (oui, je regarde les téléfilms de noël, je trouve ça particulièrement con mais je ne peux pas m'en empêcher)(d'ailleurs, celui-là, je l'avais déjà vu l'année dernière). Vers seize heures, je goûte avec ma fille et j'écris à nouveau jusqu'à 18 heures. Enfin, je tente, parce que tout le monde est dans le salon, qu'on papote, que je regarde d'un œil la télé, que le chien vient dès 17 heures voir si ça me dirait pas de le sortir déjà...
Au final, j'écris 1906 mots dans la journée. C'est moins que je ne l'aurais voulu mais vu les évènements, c'est plutôt pas mal.
Samedi 06
Le week-end, je consacre toujours le samedi matin au ménage. C'est pas mon activité préféré mais faut s'y coller. En plus, comme Chéri va faire les courses, ça me permet d'avancer sans l'avoir dans les pattes. Je commence à écrire à partir de onze heures et niveau horaire, comme j'ai plutôt apprécié celle du vendredi, ben je fais pareil. Vers 14h, ma mère m'appelle pour me donner des nouvelles de ma grand-mère. Elle n'est pas amputée du pieds comme nous le craignons. En fait, elle avait un caillot dans une veine. C'est beaucoup beaucoup mieux, surtout qu'elle a bien supporté l'anesthésie qui fut pour le coup moins longue que prévue. Autant dire que le stress a disparu d'un coup.
J'écris finalement plutôt pas mal durant les quelques heures que j'y consacre. Bon en vrai, comme toujours, je fais au moins deux choses en même temps. Je mets à jour mon blog littéraire (ne manque plus qu'Erèbe a y ajouté mais j'arrive pas à écrire mon avis tellement c'est un coup de cœur), je cherche ce que je vais écouter (ce sera finalement la playlist radar des nouveautés du vendredi de Spotify puis celle comprenant mes chansons préférées de Solence et Written by Wolves). En fait, comme les heures où je me pose pour écrire sont les seules que je passe sur mon ordinateur à la maison, ben je fais ce que je n'ai pas forcément fait dessus dans la semaine...
Il n'empêche que je finis par écrire 2870 mots. J'aurais voulu un peu plus, j'aurais pu faire un peu plus en reprenant après avoir promener le chien mais j'ai pas voulu.
Dimanche 07
Ne changeant pas une équipe qui gagne, je ne déroge pas à mes nouvelles horaires pour écrire à la maison. J'aime bien en fait. Le matin, je commence dès que j'ai fini mes autres activités (aider ma fille à nettoyer les cages du lapin et de la gerbille en grand, finir le ménage (surtout après avoir fait les cages), rentrer le linge et le ranger). Cette fois, je m'installe avec EZ3kiel dans les oreilles (merci Rozenn Illiano pour m'avoir fait découvrir, j'aime énormément) et on y va.
J'écris 2805 mots, un peu moins que le jour précédent. Je dépasse les dix chapitres, cale un premier interlude (qui sont de retour après les avoir zappé dans le Manoir des Sorcières). Je suis plutôt contente de moi. J'avance plutôt bien même si j'ai parfois du mal à voir où je vais réellement. J'aime particulièrement le personnage de Délia. Je peux la tordre à mes envies comme je veux tant je la connais. C'est particulièrement sympa. D'ailleurs, vu ce que je lui fais subir, je peux vous dire qu'une fois ce NaNo réécrit comme il faut, ça va donner un super tome trois.
Je finis ma semaine à 16231 mots. C'est plutôt pas mal, surtout que je suis à peu prés comme en 2019.
Enfin, j'avais envie de finir mes articles "Une semaine de NaNo" de la même manière que mes journaux de bord, avec un petit extrait. C'est un passage qui mérite d'être complétement retravaillé mais que j'aime beaucoup. Toute la symbolique qu'on y trouve n'est pas là pour rien et c'est vraiment quelque chose que je veux retrouver dans la version finale du Mausolée des Démons.
Mes pas troublent le silence qui règne en maitre. Je parcours l'allée jusqu'à son milieu environ. Il n'y a presque pas de fioritures sur les murs. Quelques tableaux, dont la peinture s'écaille parfois, une statue de la Vierge dans un coin. De là où je me trouve, je peux voir l'intérieur des chapelles. Si je ne me trompe pas, l'une est dédiée à Saint Georges si j'en crois la statue d'un homme avec une lance terrassant une sorte de dragon. L'autre abrite une statue de femme au dessus de laquelle une fresque demande à Sainte Rita de prier pour nous. Le pourfendeur de dragon et la sainte des causes désespérées donc. Je devrais peut-être allumer un cierge sur leurs autels à tous les deux.Je continue. Pour le moment, rien ne nous est tombé dessus. A croire que je me suis trompée. Il n'y a aucun piège. Je me détends un peu alors que le chœur m'apparait dans toute sa simplicité. Une estrade, un autel, des bougies tout autours, un retable richement sculpté et passé à la feuille d'or, quelques fleurs encore fraiches. En m'en approchant, je peux sentir tout le sacré des lieux. L'atmosphère change complétement. Ça parait plus brillant, je dirais.Will, qui est resté derrière moi jusqu'à maintenant, s'avance vers l'autel alors que je reste immobile. Je n'arrive pas à détacher les yeux du retable, maintenant que je n'en suis qu'à quelques pas. Après Georges et Rita, je me retrouve devant un Saint Michel protecteur des âmes défuntes. Le sculpteur l'a représenté devant ce qui doit être le paradis, la balance servant à peser les âmes dans les mains. L'archange est considéré comme un psychopompe, un être capable de faire passer les âmes dans le royaume des morts. Il est ainsi presque l'égal d'Azrael, l'ange de la mort.
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