Bonjour,
Ce sixième journal de bord sera le dernier dans ce format jusqu'à fin novembre. Ils reviendront après, ne vous inquiétez pas.
Avant de parler NaNoWriMo (oui, je le fais cette année), on va parler de ce que j'ai pu écrire depuis le journal numéro 5. Bon, vous vous en doutez, il n'y a pas eu beaucoup de différence.
Je suis toujours sur Mer des Tempêtes. Je compte d'ailleurs finir mon chapitre en cours puis le mettre de côté pour tout le mois de novembre. Ça tombera plutôt pas mal, puisque le chapitre suivant ouvre la dernière partie du roman. Ainsi la coupure ne sera pas trop brutale pour moi (j'avais peur de devoir couper en plein milieu d'une action). Pour en revenir à ce qui a déjà été écrit, j'ai pas mal galéré cette semaine et toujours pour la même raison. Ciarán est toujours aussi compliqué quand il s'agit de lâcher des émotions (et pourtant, clairement, ce sont elles qui le régissent). Un passage du point de vue d'Adria et de Bran m'a beaucoup aidé à avancer. D'ailleurs, le chapitre en cours, qui aurait dû être vu par Ciarán ne le sera pas. Il intériorise trop. J'ai moins de mal quand il est vu par les yeux d'Adria, ça vient plus facilement.
Mon défi du mois d'octobre avance bien lui aussi. Je n'ai pas raté un seul jour. Je ne suis pas forcément contente de moi sur tout. Mais j'apprécie beaucoup travaillé ainsi sur mon Projet SF et sur Lazarus. Il me permet surtout de jouer avec mes personnages et de mettre en place des scènettes qu'on ne retrouvera pas dans les écrits (pour le Projet SF, j'ai quelques scènes qui se déroulent avant celui-ci, idem d'ailleurs pour certains textes des Archives). Quelques scènes vont par contre être augmentées et peut-être intégrée à leur récit (pour certains, ça pourra être des bonus par exemple).
Parlons à présent NaNo. L'année dernière, je ne l'ai pas fait. J'étais toujours dans la rédaction de Vent de Tempêtes et je ne voulais pas l'arrêter. J'ai donc repoussé l'écriture du troisième tome de Délia, Le Mausolée des Démons. J'avais espéré l'écrire après Vent des Tempêtes. Et puis, j'ai enchainé sur Mer des Tempêtes (oui, ça fait un moment que je n'ai pas lâché Ciarán et Adria). Mais cette année, j'ai vraiment envie de revenir à Délia et de finir cette trilogie-là (pas dit par contre que je lâche définitivement Délia une fois que je l'aurais écrit)(on en reparlera de ça)(en fait, il est possible que je réécrive les trois tomes une fois le NaNo fini, pour les harmoniser).
Je repars donc avec Délia, sans de plan (parce que nous sommes le 28 ,que je n'en ai toujours pas fait), sans relecture du tome précédent (même raison). Bref, c'est presque la totale improvisation sur ce coup. J'ai le début, la fin et rien au milieu. Je sens que ça va être drôle cette histoire. En même temps, je dis ça mais j'avais prévu un plan à peu prés pour le Manoire des Sorcières que je n'ai absolument pas suivi. Bref, normalement, je devrais bien m'amuser durant le mois de novembre.
Et pour finir, comme toujours, un petit extrait du texte en cours. C'est un court passage du chapitre 26. La situation n'est pas au beau fixe et Ciarán s'enferme méchamment dans sa cabine pour bouder (bon, c'est un peu plus compliqué que ça, mais je veux pas vous spoiler (et oui, ça commence à devenir compliqué)).
Dans la pénombre, elle distinguait difficilement les quelques meubles qui occupaient la pièce. Elle mit quelques secondes à trouver Ciarán. Sa silhouette se détachait à peine dans un coin. Elle soupira et entra. Il ne bougea pas d'un pouce. Elle marcha jusqu'au bureau, y déposa son plateau. Elle alla ensuite tirer de quelques centimètres les rideaux occultant la fenêtre, laissant un peu de lumière entrer. Rester dans le noir n'aiderait pas Ciarán. Ça ne faisait qu'ajouter à son humeur morose. Elle aurait préféré le faire sortir de la cabine. Il refusait à chaque fois qu'elle le lui proposait.Elle le rejoignit et passa lentement ses bras autour de lui, le serrant à peine. Voyant qu'il ne la repoussait pas, elle posa la tête contre son dos. Il tourna à peine la tête vers l'arrière mais posa une main sur les siennes. Elle se remit alors à respirer. Il sentit son mouvement. Il la lâcha et se tourna. Elle leva la tête. Il lui sourit. Ça n'avait rien à voir avec les sourires qu'il lui adressait avant. Il avait perdu son côté arrogant. Elle n'aurait jamais cru que cela lui manquerait autant.
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