vendredi 24 mai 2019

#ProjetFantasy - petite présentation

Bonjour,

Aujourd'hui, j'avais envie un peu de parler de #projetFantasy, mon projet fantasy comme son nom l'indique (hum hum...). Comme je suis en pleine écriture du premier texte de ce projet-là, ça peut être sympa d'approfondir un peu la chose, surtout que je risque d'en parler souvent à partir de maintenant. D'ailleurs, je me rends compte qu'il faudrait que je fasse la même chose pour le Projet Lazarus. Cela ne serait tarder.



Les débuts 


Lorsque j'ai découvert le Seigneur des Anneaux, vers mes dix-onze ans à peu près, j'ai su que j'allais écrire de la fantasy. Me demandez pas pourquoi ni comment, mais je savais que c'était ça que je voulais faire. Du coup, ni une ni deux, je m'y suis mise. Et ça a donné beaucoup mais alors beaucoup de début de roman jamais fini. J'en ai perdu tout autant (qui de toute façon n'était pas si intéressant que ça) et j'ai fini par avoir mon premier jet fantasy vers mes quinze ans (qui n'aurait été qu'une version un, ou deux ou trois, bref, la première fois que j'ai fini l'une des versions de Déchéance). Or, Déchéance était prévu pour être une trilogie avec des ramifications (je venais de découvrir les sagas très très longues avec la Roue du Temps de Jordan ou la Belgariade des Eddings). C'est cet aspect qui a marqué le début de #projetfantasy premier du nom, l'ancêtre de celui-ci.

A cette époque, j'avais tout prévu, univers, liens entre les livres, entre les personnages et j'en passe. Et puis, j'ai tout jeté (en fait, j'ai rangé ma chambre, j'ai mis les feuilles quelque part et je ne les ai plus jamais trouvé). Autant dire que la perte a été incommensurable pour moi. J'ai perdu cartes, dessins des personnages, arbres généalogiques et j'en passe. Ne restait que Déchéance, qui avait gagné encore un certain nombre de version (qui sera prochainement et pour la au moins vingtième fois réécris pour rentrer entièrement dans le #projetfantasy)

Le déclic


Si Déchéance a toujours eu pour vocation d'être écrit une bonne fois pour toute (je dis ça à chaque nouvelle version, ça fait quinze ans que ça dure hein...), je n'avais pas eu très envie de me replonger dans tout l'univers jusque là. Or, Déchéance mérite sa seconde partie (la troisième était de trop, elle n'existera pas, du moins pas en tant que suite directe). C'est en prévoyant la réécriture des deux tomes que je me suis dis qu'il fallait que je repose mon univers à plat. Entre temps, la nouvelle à l'origine de Vespertine est arrivée. Vespertine a trouvé sa place dans la chronologie de mon univers sans même que je me rende vraiment compte. Il ne me fallait pas plus pour savoir qu'il était temps de remonter tout l'univers, de refaire les cartes (c'est en court), la chronologie (ça avance bien) et les liens.

Forcément, j'ai pris en maturité, j'ai pas mal grandi depuis la première fois où cet univers là a pris forme. Il a perdu des aspects qui ne me convenaient plus (et qui ne convenait plus à Déchéance comme je le vois à présent), il en a gagné de nouveaux, certaines choses disparues entre temps reviennent. Beaucoup de personnages que je connais bien vont revenir, d'autres non (mon emmerdeur en chef, j'ai nommé Ciarán, est un tout nouveau personnage qui prend autant de place que Sélène, l'héroïne de Déchéance, par exemple). J'adore vraiment me replonger là-dedans, à tel point que je pourrais juste ne faire que ça, prévoir l'univers, le faire grandir, créer les liens et ne pas écrire de roman (alors que de base, la partie préparation de roman, c'est pas mon truc, je suis plutôt du genre jardinière moi).

Et ça m'entraine où tout ça ?


Pour le moment, j'ai quatre gros textes qui m'attendent : Vespertine, Déchéance, Rédemption et Piraterie (oui, ils ont déjà tous un nom de code alors que je galère toujours à ce niveau d'habitude). Vespertine est le premier texte de la chronologie. Il se passe bien avant Déchéance. Rédemption et Piraterie ne sont par contre presque pas séparé dans le temps et Rédemption est la suite directe de Déchéance. Autour de ce petit noyau, on risque de retrouver des nouvelles voire d'autres romans. L'univers est un univers mouvant. Ses seules vrais limites sont les miennes. J'aime l'idée de pouvoir écrire de la fantasy médiévale dessus et me dire que je pourrais sauter de plusieurs siècles pour écrire quelque chose d'un peu plus moderne avec (je me vois bien passer du médiéval à un truc plus steampunk par exemple, l'univers se prêtant justement à ça)(et puis, faut pas oublier que les univers fantasy ne se limitent pas au médiéval et assimilé, il n'y a qu'à voir ce qu'à fait Sanderson avec celui de Fils-de-Brume).
Je n'ai donc pas la moindre idée, ou du moins, j'ai une vague idée, de là où tout cela va me mener. Autant le Projet Lazarus est assez clair dans ma tête et surtout à une limite, autant lui, pas du tout. Et vous savez quoi ? C'est ça que j'adore là dedans.

Photo by Marko Blažević on Unsplash

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